L'écologiste Marine Tondelier apparaît comme la figure centrale du second tour
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L’écologiste Marine Tondelier apparaît comme la figure centrale du second tour

L’écologiste Marine Tondelier apparaît comme la figure centrale du second tour
Marine Tondelier, avec la sénatrice Mélanie Vogel, lors d'une conférence de presse du Nouveau Front Populaire, à la Maison de la Chimie, à Paris, le 14 juin 2024.

Est-ce parce que Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), refuse à tout prix de débattre avec elle ? Ou parce qu’elle a saisi l’émotion d’une gauche « choqué »,  » en colère « Lundi 1euh En juillet, sur France Inter, face au ministre Bruno Le Maire, réticent à former un barrage incluant La France insoumise (LFI) contre l’extrême droite ? En quelques jours, Marine Tondelier, 37 ans, secrétaire nationale des écologistes, a été érigée en figure du second tour des législatives. Fait rare à gauche, sa popularité a l’avantage de dépasser les cercles militants.

Ce n’est pas une nouveauté. Elle avait déjà gagné l’estime de l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne, qu’elle avait rencontrée lors des Rencontres de Saint-Denis entre le président et les chefs de parti. A l’époque, les deux femmes parlaient d’écologie mais aussi de machisme en politique… Le sujet reste d’actualité, à l’heure où l’émission de l’inter-tour de France 2 propose un plateau non mixte mêlant Jordan Bardella, Gabriel Attal, Raphaël Glucksmann et David Lisnard, après deux débats eux aussi exclusivement masculins avant le premier tour.

Le mercredi 3 juillet, Marine Tondelier a eu droit à une heure d’antenne sur BFM-TV, mais c’était devant, et non devant, M. Bardella. La présidente du parti Le Pen n’était pas là quand elle a dénoncé « le GUD (Groupe de défense de l’Union, un groupe d’extrême droite dissous il y a une semaine par le gouvernement)Les amis de Jordan Bardella, des gens avec des croix gammées tatouées sur le corps »les accusant d’avoir participé à « ratonnades » contre les mineurs étrangers non accompagnés.

Habitudes de combat

La native du Pas-de-Calais, candidate face à Marine Le Pen à Hénin-Beaumont en 2012, 2017, 2022 et aujourd’hui suppléante, a l’avantage de combattre le RN sur son terrain depuis toujours et d’avoir vécu toute l’histoire du déclin de la gauche dans le bassin minier. Le parachutage de Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont en 2012 ? Elle y était. « Une autre Marine est possible »Elle proclamait alors. La victoire de Marine Le Pen en 2017 ? Présente également.

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En côtoyant de très près l’extrême droite – au conseil municipal, au marché de la ville, où elle a fait campagne en karaoké en 2012 à quelques mètres d’une Marine Le Pen sirotant du rosé –, elle a conservé des habitudes de combat. Utile pour survivre en politique, y compris à gauche. « Assez, les forceurs »lancé contre l’insistance de Manuel Bompard sur une liste unique pour les élections européennes, dans la dernière  » Je m’en fiche « , A une énième question sur Jean-Luc Mélenchon, l’écologiste ne mâche pas ses mots. « J’ai appris cela de l’extrême droite : il faut savoir se libérer de son emprise. »elle a expliqué, en 2023.

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