Cependant, les enseignants ont eu du mal à faire respecter leurs propres règles simplement parce que l’envie des élèves d’utiliser les smartphones était trop forte.
Une interdiction totale présente désormais l’avantage d’être plus claire : « Cela apportera la paix dans les écoles. Il n’y aura pas de cyberintimidation, les enseignants ne seront pas filmés, la capacité d’attention sera améliorée », a déclaré de Marez.
Mais une interdiction a aussi un inconvénient, a-t-il soutenu, en n’apprenant pas aux enfants à travailler ou à utiliser leurs smartphones entre 12 et 18 ans, âge crucial où se forme la partie du cerveau qui gère la concentration et l’attention.
Certains suggèrent que les applications pour smartphones pourraient même aider à apprendre aux enfants à entretenir des relations saines avec leurs appareils.
« Il y a des applications spécifiques à l’intérieur du smartphone pour vérifier quelles applications sont utilisées de manière intensive, (ou) combien de temps vous êtes en ligne », explique Michel Walrave, professeur en communication à l’Université d’Anvers.
Il a soutenu que cela pourrait conduire à des débats en classe sur la manière dont les techniques des médias sociaux peuvent garder les gens collés à leur téléphone.
Dans de nombreuses écoles, les élèves utilisent déjà des ordinateurs portables pendant les cours, ce qui pourrait aider les enfants à naviguer dans le monde numérique sans être exposés longtemps aux smartphones.
« Ont-ils besoin d’un téléphone s’ils ont un ordinateur ? Eh bien, pas du tout », a déclaré Bogaerts.
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