Anciens coéquipiers à Barcelone, Luis Enrique et Xavi Hernandez se sont retrouvés ce mercredi dans les couloirs du Parc des Princes avant le quart de finale aller entre le Paris Saint-Germain et le Barça. L’occasion d’un beau moment de complicité entre les deux coachs espagnols.
En revendiquant le titre de meilleur représentant de l’ADN du Barça, Luis Enrique a lancé la guerre psychologique avec Xavi avant le quart de finale aller de Ligue des champions entre le PSG et le club blaugrana. Si la presse catalane s’est emparée de l’affaire pour faire monter la pression avec la rencontre, les deux techniciens ont rapidement désamorcé la situation dans les couloirs du Parc des Princes. Anciens partenaires de la Catalogne entre 1998 et 2004, Luis Enrique ayant également entraîné Xavi lors de la saison 2014-2015, les deux techniciens se sont salués chaleureusement avant le match et ont vite retrouvé leurs habitudes de vestiaire.
>> Revivez le match PSG-Barça (2-3)
« Peloto » (l’équivalent de « cheveux d’ab*** »), a déclaré l’entraîneur parisien à son homologue en référence aux cheveux bouclés de Xavi lorsqu’il était joueur et avant de le prendre dans ses bras.
« Quelle agression ! Quelle agression », a répondu le Catalan avec un large sourire et sur le ton de la plaisanterie dans une séquence détaillée par le quotidien catalan Sport.
« Qu’en est-il de l’agression », rétorque Lucho très souriant. « Tu sais comment je vais. Comment vas-tu? »
>> Barça-PSG, ce sera le 16 avril sur RMC Sport 1
« On ne se verra pas en finale »
La réponse de Xavi a ensuite confirmé qu’il n’y avait aucun problème entre les deux entraîneurs. Et ce, malgré les petits échanges via médias interposés avant ce quart de finale aller entre le PSG et le Barça au Parc des Princes.
« On ne se verra pas en finale. Ne proteste pas, espèce de putain de merde, sinon je t’attraperai par le cou. Je t’attraperai par le cou si tu protestes. » Et les deux anciens acolytes se quittent sur un ultime sourire et une dernière tape amicale. Si Luis Enrique avait lancé la bataille psychologique, la première confrontation tactique a tourné en faveur de Xavi et du Barça.