Trop de moustiques dans la cité des Bouches-du-Loup à Villeneuve-Loubet ? C’est ce qu’affirme l’Association syndicale agréée (ASA) des Bouches-du-Loup. Elle dresse un tableau de la situation : « Au coeur du lotissement, sur la station de pompage (qui est en fait une station de collecte) dont Veolia est concessionnaire, les résurgences coulent à l’arrière des maisons riveraines et stagnent. L’eau stagne et les moustiques se multiplient »écrit la présidente, Sylvie Cantrelle.
Elle demande à la communauté d’agglomération de Sophia Antipolis (Casa), propriétaire du terrain et à Veolia, qui l’exploite, de trouver rapidement une solution. Et précise que « L’inquiétude des riverains s’est accrue suite à l’annonce d’un cas de dengue autochtone à La Colle-sur-Loup ».
« L’eau sort beaucoup et sortira toujours »
Contacté, Serge Lotto, responsable du service de gestion des eaux pluviales de Casa, explique : « Ce n’est pas de l’eau stagnante, elle coule très doucement mais il y a un ruissellement. Oui, la Casa est l’un des propriétaires de ce canal mais il y a aussi onze ou douze villas concernées. C’est un terrain sur lequel beaucoup d’eau a toujours coulé et continuera à couler. »contextualise le manager.
Avant de continuer : « La Casa et la Ville sont conscientes des désagréments et nous travaillons sur ce dossier. Mais tout cela nécessite des études. Nous sommes plus lents qu’ils le souhaiteraient mais c’est du temps administratif. Nous essayons de connaître l’origine du canal, comprendre à quoi il sert, s’il évacue seulement les résurgences lorsque la nappe phréatique est haute… C’est parce que tout cela prend du temps que j’ai conseillé à l’association de nettoyer le canal en mai avant la saison estivale. »
De son côté, Veolia semble avoir quelques réponses : « Il y a des résurgences parce que la nappe phréatique est sous pression, c’est une caractéristique hydrologique du lieu qui provoque ce phénomène. Cela n’a rien à voir avec le bassin versant de Veolia qui est également à l’arrêt. Le canal (ou canal) « L’évacuation des eaux de ces résurgences prévue aboutit à un exutoire bouché. Le problème est qu’il s’agit d’une structure privée. C’est pourquoi la situation n’évolue pas. »