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L’eau potable manquera-t-elle encore en 2023 ?

Le 26 janvier, dans le cadre du carrefour local de la gestion de l’eau qui se tiendra à Rennes, Christophe Béchu, le très discret ministre de la Transition écologique, doit annoncer la mise en place de mesures de lutte contre la pénurie d’eau. l’eau potable en France.

En attendant de les connaître, il apparaît déjà que la recharge des nappes phréatiques continue de prendre du retard cet hiver. Après les quelques pluies et autres chutes de neige de la troisième semaine de janvier, un temps relativement sec est revenu en fin de mois sur la majeure partie de la France.

Dans sa publication de janvier, relative au niveau des nappes phréatiques, rivières et lacs en décembre, le BRGM indiquait que « les pluies infiltrées durant l’automne sont très insuffisantes pour compenser les déficits accumulés durant l’année 2022 et améliorer l’état des nappes ». En conséquence, plus des trois quarts des nappes phréatiques restent en dessous des normales mensuelles, de nombreux secteurs affichant des niveaux faibles à très faibles. Selon le BRGM, les niveaux de décembre 2022 sont nettement inférieurs à ceux de décembre 2021. Ce retard dans la recharge hivernale normalement favorisée par les pluies et la dormance de la végétation « risque d’impacter les nappes inertielles du Bassin parisien et plus particulièrement celles du corridor Rhône Saône, fragilisées par un étiage sévère, pour l’année 2023 ».

Que serait la situation en Île-de-France sans l’apport des retenues ?

Il faut cependant noter qu’au cours de l’année 2022, comme les années précédentes, la population de la région Île-de-France n’a guère été affectée par les restrictions d’eau, alors qu’elles ont été sévères dans de nombreuses autres régions. On le doit au fait que le débit de la Seine, comme celui de la Marne, était soutenu à hauteur de 60 %, voire plus, par les réserves des lacs de barrage, dont les plus connus sont le Der Chantecoq, le lac d’Orient en Champagne et du lac de Pannecière sur le cours de l’Yonne dans le Morvan. Ainsi, les nombreuses stations d’épuration qui alimentent en eau potable les Franciliens et l’économie de la région ont bénéficié d’un bon débit d’eau de qualité.

C’est loin d’être le cas dans de nombreuses régions. En Île-de-France, plus de 60 % de l’eau du robinet provient des rivières et moins de 40 % des eaux souterraines de la région. Pour l’année 2023, le BRGM indique que « la phase de recharge est active depuis septembre 2022 sur les aquifères du Grand Est. Ce secteur a bénéficié de pluies efficaces dès le début de l’automne. En revanche, la recharge n’a commencé qu’entre novembre et décembre, c’est-à-dire avec plus d’un mois de retard, sur les autres aquifères réactifs du territoire ».

Dans plusieurs régions, « les niveaux restent préoccupants sur une grande partie du territoire, avec plus des trois quarts des indicateurs affichant des niveaux modérément bas à très bas. Les situations ne sont satisfaisantes que dans les secteurs qui ont bénéficié d’un excès de recharge ces dernières semaines, comme par exemple sur les aquifères situés le long du littoral de la Manche à la Bretagne ou l’aquifère alluvial de la plaine d’Alsace du nord. « .

Réduire les inondations causées par les tempêtes et disposer de réserves en été

Les niveaux anormalement bas concernent principalement la Champagne, le Bassin parisien, le Maine, la Touraine, le Poitou, la Vendée, le Périgord et les Causses de Quercy, le Bassin aquitain, la Bourgogne Franche-Comté, le Bas Dauphiné et la Côte d’Azur. ‘Bleu azur. Le BGRM indique que « si la pluviométrie est insuffisante, la pluie infiltrée ne compensera pas les volumes d’écoulement (exutoires et prélèvements naturels). Les vidanges pourraient reprendre sur les aquifères des secteurs impactés et la situation va se détériorer, lentement sur les aquifères inertiels et rapidement sur les aquifères réactifs.

L’état des nappes, fragilisé par un étiage estival assez sévère et un début de période de recharge déficitaire, devra être suivi tout au long de la période de recharge ». On peut conclure à la lecture de cette analyse que ce n’est pas le moment de creuser de nouveaux lacs surnommés « bassins » comme ceux qui donnent lieu à de fortes contestations dans l’ancienne région Charente – Poitou. Car ces bassins sont alimentés par pompage à partir des nappes phréatiques.

D’autre part, sur les rivières qui serpentent aujourd’hui dans de nombreuses vallées étroites et souvent inhabitées, les hydrologues et autres spécialistes devraient travailler à la conception de barrages pour stocker l’eau lorsqu’il pleut abondamment. Dans les décennies à venir, de telles réserves seront indispensables pour soutenir le débit des rivières en été et pour irriguer certaines productions agricoles essentielles pour assurer notre souveraineté alimentaire.

Ces retenues permettront également de réduire les dégâts causés par les crues lors de fortes pluies de plus en plus violentes. Mieux vaut s’en rendre compte avant qu’il ne soit trop tard !


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Cammile Bussière

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