Les week-ends peuvent parfois apporter des surprises inattendues. C’est ce que les habitants de Saint-Didier-en-Velay Et La Seuve-sur-Semène (43) Fin août, une épidémie de gastro-entérite a touché un nombre alarmant de résidents. La cause présumée ? Eau du robinet.Après près de deux semaines d’enquête, les autorités sanitaires ont confirmé aujourd’hui une contamination temporaire du réseau d’eau potable. Quelles sont les conclusions de cette enquête et quelles mesures sont prises pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise ?
Au cours des deux dernières semaines, les résidents de ces municipalités ont constaté une augmentation symptômes semblables à ceux d’un gastro-entérite :nausées, vomissements, diarrhées. Ces affections ont conduit de nombreuses personnes à consulter en pharmacie ou en cabinet médical local, obligeant les autorités sanitaires à réagir.
Alertée par ce pic soudain, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a entrepris une enquête pour identifier la source de ces perturbations. Les mairies ont, dans un premier temps, conseillé à leurs administrés de ne plus consommer l’eau du robinet, fournie par la même station d’épuration pour les deux communes, par mesure de précaution.
Afin de mieux comprendre l’origine de cette vague d’empoisonnement, une questionnaire en ligne a été mise en place par l’ARS et Santé publique France. Elle a permis de recueillir de précieuses informations auprès de 900 habitants. Au total, pas moins de 656 d’entre eux – soit 13 % des habitants des deux communes – ont rapporté des symptômes évocateurs d’une gastro-entérite. Les résultats ont permis de préciser la période critique de l’intoxication, située entre le 31 août et le 1er septembre.
Alors que dans un premier temps l’hypothèse d’une contamination de l’eau avait été écartée, les résultats de l’enquête ont finalement prouvé le contraire. Selon les dernières informations communiquées par l’ARS, il s’agirait d’une contamination ponctuelle du réseau d’eau, survenue dans les derniers jours d’août. Heureusement, après des contrôles supplémentaires, il a été confirmé que l’eau du robinet est à nouveau conforme et peut être consommé en toute sécurité.
Bien que la situation soit désormais sous contrôle, les autorités continuent d’enquêter pour déterminer les causes exactes de cette contamination (et notamment du germe en question) et ainsi éviter qu’elle ne se reproduise. Des mesures préventives sont déjà envisagées pour protéger la qualité de l’eau à l’avenir.
En effet, la communauté de communes Loire Semène a signé une convention avec l’Agence de l’Eau Loire Bretagne pour renforcer l’alimentation en eau potable. Un projet d’interconnexion avec la station de traitement d’eau potable de Lherbet est en cours et devrait être finalisé d’ici six mois. Il vise à garantir une une meilleure résilience du réseau d’eau pour l’avenir.
« Qu’ils soient d’origine virale ou bactérienne, il est probable que les germes en question puissent provoquer cas secondaires de gastroentérite par transmission interhumaine« , précise l’ARS dans son dernier communiqué. Aussi, l’agence sanitaire recommande aux habitants des deux communes de respecter certaines mesures d’hygiène, afin d’éviter la propagation de l’épidémie. À savoir :
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