Le Wall Street Journal accuse Elon Musk de collusion avec la Russie
Le milliardaire est un fervent partisan de l’Ukraine. Dès les premiers jours de l’invasion, elle a mis son réseau satellite StarLink au service de Kiev.
Elon Musk, bien que fidèle partisan de l’Ukraine dès les premiers jours de l’invasion, est accusé de proximité avec le Kremlin par le Le journal Wall Street . Le milliardaire, très impliqué dans la campagne de Donald Trump, aurait été « en contact régulier depuis 2022 » avec Vladimir Poutine. Ces échanges seraient « confirmé par plusieurs responsables américains, européens et russes actuels et anciens ». Le président russe aurait même demandé, en guise de faveur à son allié chinois Xi Jinping, de ne pas activer le réseau satellite StarLink au-dessus de Taïwan. Les Ukrainiens y ont largement recours pour se défendre contre l’agression russe.
Le milliardaire a qualifié ces accusations « absurde ». A la Maison Blanche, personne ne semble avoir eu connaissance de ces échanges. « J’ai une habilitation de sécurité top secret, mais je dois dire que, comme la plupart des choses que je connais… la raison pour laquelle ils gardent ça top secret, c’est parce que c’est tellement ennuyeux »Elon Musk s’en est vanté lors d’une réunion publique en Pennsylvanie la semaine dernière. Les liens entre StarLink et le Pentagone lui permettent d’avoir accès à certaines informations. « Nous ne faisons aucun commentaire sur l’habilitation de sécurité, l’examen ou le statut d’un individu, ni sur les questions de politique de sécurité du personnel dans le contexte du reporting sur les actions d’un individu. »a réagi un porte-parole du Pentagone.
En Russie, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré que la seule discussion entre Vladimir Poutine et Elon Musk concernait «espace et technologies actuelles et futures». Aucune discussion régulière n’aurait eu lieu, selon lui. Le milliardaire avait publiquement reconnu avoir parlé avec le maître du Kremlin en… avril 2021. Il aurait, toujours selon le le journal Wall Street, a eu des échanges avec Sergueï Kirienko, directeur adjoint de l’administration présidentielle et responsable de la désinformation, à plusieurs reprises après 2022.