ENTRETIEN – Figure de l’aile gauche macroniste, le ministre délégué démissionnaire chargé de l’Agriculture appelle à de nouvelles discussions avec « les composantes modérées du PFN ».
Nouvelle députée du Pas-de-Calais, la ministre déléguée démissionnaire exhorte le chef de l’Etat à ne pas se tourner exclusivement vers la droite. Avant le retour du mouvement Territoires de progrès, dont elle est la présidente du conseil national, Agnès Pannier-Runacher prône la négociation « d’un pacte de non-agression ou de non-censure autour d’une liste de priorités ». Nommer Bernard Cazeneuve à Matignon « Ce ne serait pas un mauvais casting ».
LE FIGARO. – Aucun nouveau Premier ministre n’a encore été nommé. N’est-il pas urgent de faire un choix plutôt que de poursuivre des négociations qui, on le voit, n’avancent pas ? ?
Agnès PANNIER-RUNACHER. – Le président de la République joue son rôle. Il est important de trouver quelqu’un qui puisse s’appuyer sur le soutien le plus large possible à l’Assemblée nationale. Mais il est vrai que cette impasse ne doit pas perdurer si l’on veut éviter une crise politique majeure…
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