Le Covid n’a pas disparu, loin de là. Une intensification de la circulation du virus semble même s’amorcer en France, où tous les indicateurs progressent, selon Santé publique France.
Au cours de la semaine du 16 au 22 septembre, « tous les indicateurs, tous âges confondus, étaient en hausse en ville et dans les hôpitaux », précise l’agence dans son bulletin hebdomadaire. Et « cette hausse a été tirée par les adultes, et plus particulièrement les 65 ans et plus », précise SpF. Parmi les 65 ans et plus, on compte 1.013 hospitalisations après passage aux urgences pour Covid ou suspicion de Covid, soit 2,9% des hospitalisations après passage aux urgences dans cette tranche d’âge, contre 1,7% une semaine plus tôt. Outre les consultations de médecins et les hospitalisations, les eaux usées – où la présence du SARS-CoV-2 est surveillée dans 12 stations à travers la France – montrent une augmentation de la détection du virus « pour la quatrième semaine consécutive ».
« Une intensification de la circulation du SARS-CoV-2 semble s’amorcer, dont l’évolution devra être surveillée de près au cours des prochaines semaines », résume SpF. Dans ce contexte, l’agence sanitaire insiste sur « l’adoption systématique des gestes barrières par tous », notamment sur le port du masque en cas de symptômes, dans les lieux fréquentés et en présence de personnes vulnérables.
Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid, mais aussi la grippe, débutera le 15 octobre et ciblera notamment les Français de 65 ans et plus et les personnes à risque de formes graves. Si les vaccins perdent au fil du temps leur efficacité contre les infections, ils restent très protecteurs contre les formes graves, insistent les autorités sanitaires.
Par ailleurs, certains adultes (personnes immunodéprimées, personnes de 65 ans et plus à risque) peuvent également bénéficier d’un traitement antiviral spécifique, rappelle SpF.
Si l’Organisation mondiale de la santé ne considère plus la pandémie comme une urgence sanitaire mondiale depuis mai 2023, elle rappelle régulièrement que le SARS-CoV-2 « continue de circuler et d’évoluer ». Au fil du temps et des vagues, l’impact du Covid sur les hospitalisations et les décès a fortement diminué grâce au niveau élevé d’immunité acquise grâce à la vaccination et/ou aux infections. Mais il n’est pas nul, et le risque d’un variant plus dangereux demeure.
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