Le vice-président républicain « regrette » le manque d’instructions du parti pour le second tour
« Personnellement, je regrette ce manque de choix. » Invité de France Inter Lundi 1er juillet, Virginie Duby-Muller, l’une des vice-présidentes des Républicains (LR), fustige le refus de son parti de céder instructions de vote ou le retrait pour le deuxième tour des élections législatives. « Au niveau national, il y a eu plus de clarté dans les autres partis politiques »dit-elle aussi. Suivez cette journée en direct sur franceinfo.
Le lendemainLe Rassemblement national et ses alliés dirigés par Eric Ciotti sont arrivés en tête au premier tour des élections législatives anticipées, avec 33,15% des suffrages, suivis par les partis de gauche du Nouveau Front populaire (28%) et la coalition de le camp présidentiel regroupé sous la bannière Ensemble (21%), selon les chiffres quasi définitifs du ministère de l’Intérieur. La campagne entre les deux tours débute lundi.
Des retraits en perspective. Face à l’éventualité d’une majorité d’extrême droite à l’Assemblée nationale au soir du second tour, le 7 juillet, la coalition de gauche a choisi de retirer ses candidats arrivés en troisième position et en ballottage à trois. les courses. A droite, Les Républicains, n’ayant pas suivi Eric Ciotti au RN, ne donnent aucune consigne de vote à leurs électeurs. De son côté, le camp présidentiel a fait savoir qu’il se retirerait dans certains cas, mais pas toujours en cas de course à trois contre La France Insoumise et le RN.
La réforme de l’assurance chômage suspendue. Après l’annonce des résultats du premier tour, le chef du gouvernement, Gabriel Attal, a suspendu la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage. Le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire avaient promis d’abroger cette réforme, qui devait durcir une nouvelle fois, et sur plusieurs plans, les droits des demandeurs d’emploi.
Manifestations dimanche soir contre l’extrême droite. Des milliers de personnes se sont rassemblées place de la République à Paris pour soutenir le Nouveau Front Populaire. D’autres rassemblements ont eu lieu dans toute la France. A Lyon, Nantes, Lille et Rennes, des dizaines, voire des centaines de personnes ont manifesté contre l’extrême droite.