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Le vice-président LR de la région Île-de-France Frédéric Péchenard « pas du tout favorable à une alliance avec le RN »

« La droite et l’extrême droite, ce n’est pas la même chose », insiste l’ancien directeur général de la Police nationale qui assure : « le Rassemblement national est le parti des problèmes et non celui des solutions ».

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Frédéric Péchenard, vice-président LR de la région Île-de-France, était l'invité du

« Je ne suis pas du tout favorable à une alliance avec le Rassemblement national », a déclaré mardi 11 juin sur franceinfo Frédéric Péchenard, vice-président des Républicains de la région Île-de-France et ancien directeur général de la Police nationale. Alors que les partis politiques se préparent aux élections législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet, le jeu des alliances tourne à plein régime.

Le Rassemblement national, sorti renforcé des élections européennes, tend la main aux Républicains. « Quand on est à 7 %, on ne peut pas peser tout seul. Alors, sans doute, il faudra chercher des alliances.», admet Frédéric Péchenard. Mais pas avec n’importe qui. Le Républicain refuse de s’allier avec le parti de Marine Le Pen : « La droite et l’extrême droite, ce n’est pas la même chose. Tout comme la gauche et l’extrême gauche, elles ne devraient pas être la même chose.» A gauche, LFI, le PCF, EELV et le PS ont appelé à « constitution d’un front populaire » et indique qu’il veut « soutenir les candidatures uniques dès le premier tour » élections législatives.

Selon Frédéric Péchenard, « le Rassemblement National est le parti des problèmes et non celui des solutions ». Il craint les répercussions dans le pays que pourrait provoquer une victoire du RN. « Contrairement à ce que l’on pourrait croire, si le ‘Front National’ arrive au pouvoir, il n’apaisera rien du tout, bien au contraire. Il ne fera qu’exacerber les tensions et les violences dans le pays. Nous devrons vivre ce moment en France de des affrontements entre l’extrême droite et l’extrême gauche qui seront encore plus violents que ce que nous faisons aujourd’hui », il maintient.

A quelques semaines des Jeux Olympiques de Paris, l’éventuelle arrivée d’un gouvernement d’extrême droite en France pourrait « incontestablement »selon lui, déstabiliser les préparatifs, notamment en termes de sécurité. « Les Jeux de Paris sont une réussite s’ils le sont d’un point de vue sécuritaire », il a dit. « Si le ministre et les équipes devaient changer, cela perturberait fondamentalement la sécurité des Jeux Olympiques et poserait un certain nombre de problèmes »a alerté l’ancien directeur général de la Police nationale.

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