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Le vice-président de l’association Salam dénonce la « politique de nos dirigeants »

Huit migrants sont morts dans la nuit de samedi à dimanche lors d’une tentative de traversée de la Manche au large du Pas-de-Calais.

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Des migrants embarquent sur une embarcation sur la plage de Gravelines, près de Dunkerque (Nord), le 26 avril 2024. (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

Claire Millot, vice-présidente de l’association Salam à Dunkerque (Nord), a souligné dimanche 15 septembre la « la politique de nos dirigeants » après le naufrage d’un bateau qui a fait huit morts dans la nuit de samedi à dimanche au large d’Ambleteuse (Pas-de-Calais).

Cela explique, selon elle, pourquoi « C’est de plus en plus dangereux et il y a de plus en plus de morts » lors de tentatives de traversées maritimes vers le Royaume-Uni. « Ces plages sont surveillées de si près qu’au lieu de se diriger directement vers l’Angleterre, elles s’en éloignent de plus en plus, (Depuis) Boulogne ou Berck » dans le Pas-de-Calais, et même depuis le « Baie de Somme »elle explique.

Pour résoudre le problème, dit-elle, nous devons soit « supprimer le passage illégal »ou les accueillir « pour qu’ils ne veuillent plus aller en Angleterre »Elle dénonce les conditions « ignoble » du camp de Dunkerque où « Il n’y a pas de toilettes, pas de douches, ils sont dans la boue. Ils savent qu’en Angleterre, ils pourront travailler. »poursuit Claire Millot.

Elle réfute l’idée selon laquelle la France accueillerait trop de migrants.Nous n’avons pas cinq demandeurs d’asile pour chaque demandeur. 000 habitants, au Liban c’est un sur trois »elle dit.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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