Huit jours après la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le Vatican a publié un communiqué officiel pour condamner le spectacle imaginé par Thomas Jolly.
La cérémonie d’ouverture de la Jeux Olympiques de Paris 2024 Le spectacle organisé vendredi 26 juillet se voulait spectaculaire, certes, mais surtout inclusif. Certains ont cependant regretté des scènes offensantes pour les croyants, et notamment les chrétiens. Huit jours après le spectacle organisé sur la Seine, le Vatican s’est ému des conséquences d’un tel spectacle.
Dans un communiqué officiel publié ce samedi, le bastion de la religion catholique s’est déclaré « Le Saint-Siège se déclare attristé par certaines scènes survenues lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Le Saint-Siège ne peut que s’associer aux voix qui se sont élevées ces derniers jours pour déplorer l’offense faite à de nombreux chrétiens et croyants d’autres religions. »
Des excuses ont été présentées dimanche dernier
» Dans un événement prestigieux où le monde entier se réunit autour de valeurs communes, il ne faut pas faire d’allusions ridiculisant les convictions religieuses de nombreuses personnes.on peut aussi lire en français dans le texte. La liberté d’expression, qui n’est évidemment pas remise en cause, trouve sa limite dans le respect d’autrui. »
La communauté chrétienne a particulièrement pris pour cible le tableau incarné par Philippe Katerine et la DJ Barbara Butch, entourés notamment de drag-queens dans un spectacle jugé blasphématoire pour sa prétendue réinterprétation de la Cène, le dernier repas du Christ peint par Léonard de Vinci. Thomas Jolly, le directeur artistique et directeur de la cérémonie d’ouverture, a assuré que la référence en question était erronée, faisant allusion au dieu grec Dionysos et au tableau du « Festin des Dieux ».
» Il n’y a jamais eu aucune intention de manquer de respect à un quelconque groupe religieux.a déclaré Anne Descamps, directrice des communications du comité d’organisation des Jeux olympiques de 2024 (COJO), lors d’une conférence de presse tenue dimanche dernier. Si quelqu’un s’est senti offensé, nous en sommes vraiment désolés. »
