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Le tribunal de commerce valide le projet de Scop des salariés, 226 emplois sauvés


Après avoir analysé trois offres de reprise de la verrerie Duralex, le tribunal de commerce d’Orléans a retenu la proposition de la Société coopérative de production (Scop), soutenue par 60% du personnel.

Le verre Duralex tombe parfois, mais il est connu pour ne jamais se briser. Pour l’heure, l’histoire de l’entreprise qui fabrique ces verres est à la hauteur de sa réputation. Ce vendredi, le tribunal de commerce d’Orléans a validé le projet de reprise de Duralex présenté par les salariés sous la forme d’une Scop (société coopérative).

Ce projet permettra de sauver les 226 emplois de Duralex, et notamment d’assurer la pérennité de l’usine de La Chapelle-Saint-Mesmin, dans l’agglomération orléanaise. Le tribunal a considéré la Scop comme une «  projet marketing et commercial cohérent et sérieux » avec une certaine «  de solides garanties »considérant qu’il semble capable de maintenir la «  activités des salariés dans des conditions réalisables ».

Les salariés travaillant sur ce projet avaient reçu un large soutien des élus locaux. La métropole d’Orléans avait proposé de racheter le site de la verrerie pour une somme estimée entre 5 et 8 millions d’euros. La région Centre-Val de Loire avait promis un soutien sous forme de garantie bancaire.

Difficultés financières chroniques

«  C’est grâce à la grande détermination des salariés, qui construisent ce projet Scop depuis de nombreux mois, que la reprise de Duralex a été rendue possible et que l’Etat a répondu favorablement à leur demande de soutien financier, a commenté Roland Lescure, ministre délégué démissionnaire chargé de l’IndustrieCe projet devrait permettre à Duralex de poursuivre son activité et de maintenir tous les emplois. »

L’enjeu est désormais d’éviter de retomber dans des difficultés financières, chroniques chez Duralex. L’entreprise a connu plusieurs procédures de redressement judiciaire ces dernières années. La dernière remonte à 2021 ; l’Etat avait également dû prêter 15 millions d’euros à l’entreprise pour traverser la crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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