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Le tribunal confirme la condamnation du dissident Oleg Orlov à deux ans et demi de prison

Cet homme de 71 ans, figure de proue de la défense des droits de l’homme, est le symbole d’une répression qui a touché presque tous les opposants.

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L'adversaire de Vladimir Poutine, Oleg Orlov, comparaît devant un tribunal de Moscou (Russie) par visioconférence, le 11 juillet 2024. (ALEXANDER NEMENOV / AFP)

Il avait le choix de rester en Russie pendant « continuer le combat » La condamnation du dissident Oleg Orlov, éminent défenseur des droits humains, à deux ans et demi de prison a été confirmée, sans surprise, par la justice russe, jeudi 11 juillet. Il avait été condamné en février pour des dénonciations répétées de l’assaut lancé par les troupes russes en Ukraine.

Vétéran de Memorial, l’ONG colauréate du Nobel de la paix 2022 et dissoute par la justice russe, ce militant de 71 ans est le symbole d’une répression dont ont souffert presque tous les opposants. Plusieurs dizaines de ses partisans sont venus au tribunal soutenir cette figure de proue de la défense des droits humains, dont son ami Dmitri Muratov, colauréat du Nobel de la paix 2021.

« La Cour d’appel a décidé de ne pas modifier le verdict du tribunal Golovinski et de ne pas donner suite à l’appel » Oleg Orlov, a déclaré la juge Maria Larkina, selon un journaliste de l’AFP présent à l’audience. Participant par visioconférence depuis sa cellule de Syzran, à environ 900 km au sud-est de Moscou, Oleg Orlov est apparu combatif et inébranlable dans ses positions. « Je ne regrette rien et ne me repens de rien » il a répété, quelques minutes avant le début de l’audience, avant « refuser » pour répondre aux questions du tribunal, qu’il a décrites comme« inique ».

Oleg Orlov a ensuite comparé le système judiciaire russe à celui de l’Allemagne nazie, citant les propos de l’avocat américain Telford Taylor. « Ils ont déformé, perverti et finalement réussi à détruire totalement la justice et la loi. »il répéta, les mots dans les yeux « remarquablement adapté pour caractériser l’état actuel » de la justice russe. Dans un bref échange à distance avec sa femme, Tatiana, qui s’est enquise de son état de santé, le dissident a assuré : « Je vais bien. » « Merci d’avoir envoyé des colis et d’avoir écrit. »il a dit.

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