Les titres décernés ce mardi avec des chances de médailles bleues
Les Jeux olympiques de Paris 2024 décerneront 12 médailles d’or mardi, pour la quatrième journée officielle de compétition depuis la cérémonie d’ouverture. Clarisse Agbegnenou tentera de décrocher le titre en judo, dans la catégorie des moins de 63 kg.
>> Les chances de médailles françaises ce mardi
« À plus tard la France » : le message de Clarisse Agbégnénou avant son entrée en lice
La championne de France de judo débutera sa compétition à 10h dans la catégorie des -63 kg.
« Je vois et j’entends vos ondes positives », ajoute celle qui représente une réelle chance de médaille pour la délégation française.
Chaleur aux JO : « Il faut rester vigilant, mais il faut y aller » selon le responsable du pôle performance de l’INSEP
Bertrand Daille, responsable du pôle performance de l’Insep, sur RMC :
« (Des sportifs en danger à cause de la chaleur ?) Oui, mais cela dépendra des sports et des sportifs aussi. Il y a beaucoup de sports indoor aux JO. Dans les sports outdoor, il y a des efforts longs et des efforts courts, explosifs. Ce n’est pas le même risque que peuvent courir les sportifs. Les sportifs doivent se préparer à faire des efforts avec des températures élevées. Il faut surveiller ce qui se passe pendant la compétition. C’est l’été, il fait chaud. On savait qu’il y aurait des températures élevées pendant les JO. Les sportifs se sont préparés. Il faut rester vigilant, mais il faut y aller. »
La Seine trop polluée pour le triathlon masculin : « Pour moi, le risque n’est pas très important » estime le responsable du pôle performance de l’INSEP
Bertrand Daille, responsable du pôle performance de l’Insep, sur RMC :
« C’est raisonnable, évidemment. La santé des athlètes est une priorité. Le principe de précaution est mis en place. Le comité d’organisation a prévu des jours de report. On est dans une situation planifiée. (L’événement dans la Seine, au cœur de Paris) C’est un risque que le comité d’organisation a pris. Ils ont fait des choix, ils assument ce choix. J’ai l’impression qu’ils étaient sur une stratégie d’audace. Là, c’est une prise de risque. Ils l’assument. Et ça va passer. »
« J’imagine que les garçons ont eu une nuit difficile. Mais cela fait partie de leur activité. Le triathlon est une épreuve en extérieur où il faut composer avec les conditions météo. Aujourd’hui, c’est la pollution de la Seine, mais ça aurait pu être un orage. Les athlètes sont prêts à reporter. »
« Il y a des règles sanitaires qui interdisent la baignade et donc on n’y va pas. Ne nous mentons pas, les triathlètes sont habitués à être dans des eaux beaucoup plus polluées sur la Seine aujourd’hui. Je ne dis pas qu’ils ne sont pas à risque. Il y a un risque, donc il faut prendre des précautions. Mais clairement, ils sont habitués à aller dans des eaux beaucoup plus sales que la Seine aujourd’hui. Les normes sont fixées par la Fédération internationale, donc théoriquement elles sont les mêmes pour toutes les compétitions. Mais quand on a vécu Rio (en 2016), on a bien vu que la qualité de l’eau n’était pas aussi bonne qu’ici. Pour moi, le risque n’est pas très important. Mais il est important de respecter les règles qui sont fixées. »
Report du triathlon : « Cette exigence est importante pour respecter l’intégrité de nos athlètes »
Cédric Gosse, président de la Fédération Française de Triathlon, sur RMC :
« Cette exigence (de qualité de l’eau) est importante pour le respect de l’intégrité de nos sportifs, de leur santé, donc on ne revient pas là-dessus. Mais il est vrai que nos sportifs sont habitués à nager dans des endroits qui ne répondent pas toujours aux normes françaises. Quand on commence à jouer avec la santé des sportifs, on touche à autre chose. Je salue la responsabilité des acteurs et du comité d’organisation d’être extrêmement attentifs à la santé de nos sportifs. »
Triathlon reporté : « Transformer le triathlon en duathlon rebattrait les cartes »
Cédric Gosse, président de la Fédération Française de Triathlon, sur RMC :
« (Un duathlon au lieu d’un triathlon ?) En tout cas, il faut y réfléchir. C’est une règle pour les compétitions internationales. Quand une épreuve de natation ne peut pas avoir lieu à cause de la qualité de l’eau, elle se transforme en duathlon. Ce n’est pas tant un problème d’égalité car tout le monde serait traité de la même manière. Mais c’est vrai que pour notre équipe de France, on n’est pas du tout dans les mêmes conditions. C’est comme si on avait une équipe de France de tennis avec de très bons joueurs en fond de court. Et puis au début de l’épreuve de tennis, on vous dit que vous n’allez plus jouer sur le court principal, mais seulement dans les carrés de service, au filet. Vous transformez la nature même de l’épreuve. Transformer le triathlon en duathlon redistribuerait les cartes pour tous les concurrents. »
Triathlon reporté : le président de la Fédération française de triathlon veut rester confiant
Cédric Gosse, président de la Fédération Française de Triathlon, sur RMC :
« On s’est tout de suite remis dans le focus sur l’objectif de demain pour ne pas s’inquiéter. Ils vont aller nager dans la piscine, faire quelques demandes, et on regarde demain. On n’a pas une assurance totale (que le triathlon ait lieu ce mercredi). On est dépendant de ces conditions météo. On ne peut pas avoir une assurance à 100%. J’ai confiance dans les autorités, dans le comité d’organisation. La décision a été prise à 4 heures du matin. Je reste dans l’état d’esprit qu’on inculque depuis le début, c’est-à-dire la confiance à tous les niveaux. »
Le triathlon masculin reporté à mercredi en raison de la pollution de la Seine
Initialement prévu ce mardi, le triathlon masculin des Jeux olympiques de Paris 2024 a été reporté d’une journée, à mercredi (10h45). La pollution de la Seine a provoqué ce report.
Les fortes pluies tombées vendredi et samedi à Paris ont dégradé la qualité de l’eau du fleuve, avec des « valeurs toujours supérieures aux limites acceptables » à « certains endroits » du parcours au moment des dernières analyses, ont annoncé mardi matin les organisateurs dans un communiqué conjoint avec World Triathlon.
Si la qualité de la Seine est toujours insuffisante, un nouveau report serait possible vendredi, précisent les organisateurs. « Les analyses réalisées dans la Seine aujourd’hui (lundi, ndlr) ont révélé des niveaux de qualité de l’eau n’offrant pas de garanties suffisantes pour permettre la tenue de l’événement », ont déclaré Paris 2024 et la Fédération internationale de triathlon, dont « la priorité est la santé des athlètes ».
Bonjour à tous
Ce mardi matin, la France occupe la deuxième place du classement des médailles avec 16 médailles dont 5 en or ! Lundi a été une journée historique avec huit nouvelles médailles. La belle dynamique pourrait se poursuivre ce mardi, avec notamment Clarisse Agbegnenou au programme du judo.