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le traumatisme des enfants libanais déplacés par la guerre

Au Liban, toutes les écoles sont fermées alors que les frappes israéliennes se poursuivent. Beaucoup d’entre eux ont été transformés en centres d’accueil pour des centaines de milliers de personnes déplacées. 900 centres d’urgence ont été ouverts dans tout le pays.

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Des enfants libanais, réfugiés dans une école de la plaine de la Bekaa, transformée en centre d'accueil d'urgence à cause de la guerre entre Israël et le Hezbollah, le 4 octobre 2024. (VIRINIE PIRONON / RADIO FRANCE)

Pour dix jours, 175 Les gens, dont la moitié sont des enfants, dorment à même le sol, dans de petites salles de classe de cette école libanaise de Zahlé, transformée en centre d’accueil d’urgence, dans la plaine de la Bekaa à l’est de Beyrouth. Vêtements, nourriture… Les familles, parties en toute hâte, manquaient de tout.

Accroupie, visage encadré par un hijab noir, Rama, 13 ans ans, dessine actuellement. « Voici le soleil, voilà les nuages, décrit-elle. Je dessine une maison avec un enfant et je vais dessiner la frappe aérienne. L’enfant pleure parce qu’il a perdu sa maison. Je suis tellement triste d’avoir quitté le mien pour venir ici. ».

Rama, 13 ans, fait partie des enfants libanais déplacés par la guerre avec Israël. (VIRGINIE PIRONON / RADIO FRANCE)

Même si la maison de Rama a effectivement été épargnée, le jeune adolescent reste traumatisé par les bombardements des maisons voisines. « Lors d’une grève, je suis grimpé dans un arbre. J’ai crié : maman ! maman ! J’étais bouleversée, au bord de l’évanouissement, dit l’adolescent. Ils m’ont donné des médicaments avec de l’eau.

Aïssa, 10 ans ans, vient de la commune de Balbeek. « Ma maison est toujours là, mais 20 missiles sont tombés dans le quartier »il explique.

« Nous avons entendu les explosions. Nous avions peur. Nous sommes venus ici pour ne plus avoir peur et pour être en sécurité. »

Aïssa, 10 ans

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Ces enfants sont traumatisés par le vacarme de la guerre. « Les drones, les explosions, les avions qui passent et franchissent le mur du son, c’est traumatisant »illustre Christophe Boulierac, porte-parole de l’Unicef ​​au Liban. Jouer, s’exprimer et rester avec les parents, c’est déjà la première réponse qui leur permettra de ne pas trop se gâter. Il y a quelques jours, j’étais dans un de ces refuges, dans une autre ville, et un petit m’a dit : ‘Je veux avoir un bracelet avec mon nom car, s’il y a un missile qui tombe sur nous, je veux que mon corps soit retrouvé et identifié avec ma famille.’ Un enfant ne devrait jamais dire ça. »

Une école à Zahlé, dans la plaine de la Bekaa au Liban, transformée en centre d'accueil d'urgence à cause de la guerre entre Israël et le Hezbollah, le 4 octobre 2024. (VIRGINIE PIRONON / RADIO FRANCE)

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hezbollah, les autorités libanaises font état de 2 000 personnes tuées, dont 127 enfants. Des enfants qui ont déjà 300 ans 000 personnes ont été déplacées. Et le nombre continue d’augmenter.

Cammile Bussière

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