Même si les solutions technologiques à elles seules ne suffisent pas à respecter l’Accord de Paris, il est impératif de réduire le trafic dès maintenant. C’est pourquoi le Réseau Action Climat publie aujourd’hui un rapport qui détaille la sociologie des passagers aériens et évalue neuf propositions de réduction du trafic aérien selon trois critères : l’impact sur le climat, les recettes fiscales générées et la répartition de l’effort.
Depuis la fin de la crise sanitaire, le trafic aérien a repris sa croissance effrénée : il a presque entièrement retrouvé son niveau d’avant-covid, dopé par les vols internationaux et les compagnies low-cost. Cependant, les trois études les plus complètes sur la décarbonation du secteur aérien en France concluent qu’il est Il est nécessaire de réduire le trafic dès maintenant pour respecter l’Accord de Paris. Les solutions technologiques les plus prometteuses (carburants de synthèse, biocarburants, etc.) ne pourront jouer un rôle important qu’à cette condition..
La question clé est désormais la suivante : comment réduire le trafic de manière efficace et socialement juste ?
Malgré la montée en puissance des compagnies aériennes à bas prix et les multiples niches fiscales dont bénéficie le secteur aérien, l’avion reste un mode de transport inégal. En effet, les Français qui prennent l’avion sont majoritairement des personnes aisées, qualifiées, jeunes et urbaines, qui l’utilisent pour partir en vacances. Quelques chiffres du rapport illustrent ce constat.
La réduction du trafic aérien a fait l’objet de nombreuses propositions dans le débat public ; nous en avons évalué neuf, sur la base de trois critères : l’impact sur le climat, les recettes fiscales générées et la répartition de l’effort entre les différentes parties prenantes et la population).
Parmi elles, une mesure spécifique répond à tous les critères : la création d’une « taxe sur les grands voyageurs », ce qui fonctionnerait contrairement aux systèmes de fidélité classiques »kilomètres » : plus un passager prend régulièrement l’avion, plus le prix unitaire d’un billet augmente. Selon notre modélisation, cette mesure permettrait de réduire les émissions du secteur aérien de 13,1 %, tout en concentrant l’essentiel de l’effort sur les passagers les plus réguliers et en générant 2,5 milliards de revenus.
Une augmentation de la « Taxe Chirac » sur les billets d’avion (1) avec un barème élevé pour la location de jets privés (5), comme le propose la Convention citoyenne pour le climat, répondrait également aux trois critères. Cela permettrait de réduire les émissions du secteur aérien de 8 %, en ciblant en priorité les plus riches, et de générer près de 4 milliards d’euros de revenus supplémentaires.
Dans un contexte budgétaire dégradé, ces mesures fiscales permettraient de sécuriser les 100 milliards d’euros pour la relance du secteur ferroviaire, annoncées par le gouvernement du Borne en février 2023. Elles permettraient également d’améliorer l’équité fiscale entre les Français qui partent en vacances en voiture, et paient une taxe sur le carburant, et ceux qui voyagent en avion, qui n’en paient pas. .
Comment réduire le trafic aérien de manière équitable et efficace ?
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