Santé

le traitement préventif doit être proposé plus largement, selon les autorités sanitaires

Il y a encore trop de diagnostics tardifs d’infections au VIH en France, prévient la Haute Autorité de Santé. Le traitement doit donc être étendu à toutes les situations jugées « à risque d’exposition » au virus, « quels que soient le sexe et l’orientation sexuelle des personnes ».

La PrEP, traitement préventif pour éviter d’être infecté par le VIH, doit être largement proposée aux personnes à risque, et pas seulement aux hommes ayant eu de multiples relations homosexuelles, ont indiqué mercredi les autorités sanitaires dans le cadre de nouvelles recommandations.

Ce traitement préventif doit être prolongé « à toutes les situations considérées à risque d’exposition au VIH, quels que soient le genre et l’orientation sexuelle de la personne »selon la Haute autorité de santé (HAS), en collaboration avec l’Agence nationale de recherche sur le sida – Maladies infectieuses émergentes (ANRS-MIE) et le Conseil national du sida (CNS). Il s’agit de nouvelles recommandations thérapeutiques pour prévenir et gérer l’infection par le VIH, dont le SIDA est l’étape finale.

Aujourd’hui «presque toutes les prescriptions» sujet de préoccupation concernant la PrEP « les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) avec plusieurs partenaires »notent les autorités sanitaires, appelant à un traitement élargi.

Encore trop de diagnostics tardifs

Par ailleurs, alors que près d’un quart des infections sont découvertes tardivement en France, il est important de « renforcer les actions ciblées et répétées de prévention et de dépistage auprès des populations les plus exposées, tout en poursuivant le dépistage systématique en population générale ». « Après un accident d’exposition sexuelle, un enchaînement entre un traitement post-exposition et un traitement préventif pré-exposition est recommandé »poursuivre ces recommandations.

Concernant la grossesse, « Il est essentiel que chaque femme enceinte vivant avec le VIH reçoive un traitement antirétroviral à long terme pour sa propre santé, pour prévenir la transmission sexuelle et celle de la mère à l’enfant ».

« L’allaitement est désormais possible pour les femmes qui le souhaitent, si le contrôle virologique est optimal » tandis que le « prophylaxie antivirale chez les nourrissons » peut être poursuivi tout au long de l’allaitement « pour prévenir tout risque de transmission résiduelle ». « Un contrôle virologique optimal chez la mère élimine le risque de transmission du VIH à l’enfant pendant la grossesse et l’accouchement »indiquent les autorités.

Enfin, la mise en route précoce d’un traitement antirétroviral chez une personne vivant avec le VIH « présente un intérêt majeur pour réduire la morbidité et la mortalité » associés au virus, prévenir sa transmission et « améliorer ou maintenir la qualité de vie ».

S’il devrait en général « être débuté dans les 14 jours suivant l’annonce du diagnostic initial d’infection par le VIH »il peut aussi « être débuté sans délai, notamment en cas de primo-infection ou de découverte d’une infection par le VIH au cours de la grossesse au 3ème trimestre ».

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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