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« Le train fou de la dette française »

L’inconscience collective face à la dette est en grande partie due à une irresponsabilité politique quasi générale. Dans notre pays, malheureusement, on ne gagne pas les élections en mettant en garde contre les dépenses publiques excessives.

Même les plus blasés, ceux qui pensaient avoir tout vu, tombent de leur chaise. La détérioration accélérée des comptes publics ressemble à un train en fuite qui précipite la France vers l’inconnu. Qu’avons-nous appris au cours des trois derniers jours ? Que, loin d’être réduit comme promis, le déficit atteint des proportions vertigineuses (6,2% du PIB, soit deux fois la norme européenne). Que la dette explose, à 3 230 milliards d’euros, et devient incontrôlable (112 % du PIB, soit également deux fois la norme européenne).

Que la France, qui devra emprunter un montant record de 300 milliards d’euros l’année prochaine, inspire de moins en moins confiance à ses prêteurs. Ils lui réclament désormais un intérêt supérieur à celui de la Grèce et du Portugal, ces piliers du « Club Med » que nous regardions récemment avec condescendance. A ce rythme, le seul paiement du service de la dette deviendra le premier poste budgétaire, devant la défense ou l’éducation. En un mot, comme on dirait…

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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