le titre de « L’Humanité », une « insulte » à la mémoire d’Eric Comyn, selon Maud Bregeon

Humanité Le quotidien a publié un post sur X (ex-Twitter) pour évoquer le drame de Mougins et la mort du policier Eric Comyn, tué par un récidiviste lundi soir dans les Alpes-Maritimes, lors d’un refus d’obtempérer. Un titre qui a suscité de vives critiques puisque le quotidien a catégorisé le drame comme une « mort au travail ».

https://twitter.com/humanite_fr/status/1828696591252832737?ref_src=twsrc%5Etfw

« C’est insupportable »

« C’est insupportable. Quelle insulte à la mémoire de cet homme, à sa famille, à toutes les forces de l’ordre ! », a réagi Maud Bregeon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, invitée de La Grande interview d’Europe 1-CNews vendredi.

« C’est absolument insupportable. Ce n’est pas un accident du travail, pas plus que ce n’est un fait divers. Et ceux qui colportent ce type de termes, au fond, dans leur refus de qualifier les choses et de les condamner à la mesure nécessaire, ont une part de responsabilité, peut-être, dans les futurs événements sociaux auxquels nous pourrions être confrontés », a-t-il déclaré sur Europe 1.

Mercredi, La veuve d’Eric Comyn, Harmonie Comyn, s’est exprimée et a accusé la France d’avoir « tué » son mari. « Je le dis haut et fort, la France a tué mon mari (…) La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance », a-t-elle dénoncé.

Accusé de « meurtre d’une personne ayant autorité »

Interpellé à Cannes vers 4 heures du matin dans la nuit de lundi à mardi, soit environ huit heures après les faits, le suspect présentait un taux d’alcoolémie positif. Il a ensuite été présenté à un juge d’instruction, mis en examen, entre autres, pour « meurtre sur personne ayant autorité », et placé en détention provisoire, a indiqué mercredi soir le parquet de Grasse.

Jeudi, le parquet de Grasse a indiqué que l’homme mis en examen comptait déjà 10 condamnations à son casier judiciaire et avait été interpellé à deux reprises pour conduite sous l’emprise de l’alcool et/ou de stupéfiants.