Plus de quatre mois après leur présentation, les budgets de 2025 sont finalement adoptés au Parlement: le Sénat a mis fin à une séquence de budget sans fin en approuvant définitivement le projet de budget de sécurité sociale le lundi 17 février. Une étape importante prise pour le gouvernement de Bayrou.
Affaibli par le cas de la violence sexuelle perpétrée dans l’établissement catholique de Notre-Dame-de-Bétharram, François Bayrou peut en revanche souffler sur l’aspect budgétaire.
Un vote excité de suspense du Sénat, qui soutient le Premier ministre, a en effet établi l’adoption finale du projet de loi sur le financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, approuvé dans les mêmes termes que l’Assemblée nationale la semaine dernière.
Posé le 10 octobre 2024 au Parlement, à l’origine de l’automne de Michel Barnier en décembre et pleine de mesures irritantes sur les pensions ou les exemptions des contributions des employeurs, ce texte a été voté lundi par 225 sénateurs contre 104, le tout de la gauche s’opposer à cela.
Passée à la bobine de censure et de concessions accordée aux oppositions comme en majorité, le PLFSS prévoit une augmentation des frais d’assurance maladie de 3,4%, contre 2,8% initialement prévus, en particulier parce que l’exécutif a prolongé d’un milliard d’euros de l’hôpital.
Le déficit devrait s’élever à 22,1 milliards d’euros, au lieu de 16 milliards, et les sources parlementaires sont concernées par une véritable facture encore considérablement à la fin de l’année.
Le gouvernement a dû renoncer à une augmentation des billets modérateurs (reste avec le patient après le remboursement de l’assurance maladie), accepter de réviser les efforts demandés aux entreprises concernant les exemptions des contributions sociales et de pleurer la désinxation des pensions sur l’inflation.
À l’Assemblée nationale, les députés du PS ont déposé leur requête de censure contre le gouvernement de François Bayrou, l’accusant de « Consultez des passions tristes de l’extrême droite »Une initiative condamnée sans les voix du RN.
Il avait été annoncé par le groupe PS après son renoncement à censurer le gouvernement sur les budgets et présenté comme une réponse à la « Trumpisation » débat public et expression de « Submersion » Migration, utilisée par le Premier ministre pour parler de Mayotte.
« Le Premier ministre a pris les paroles mortelles de Jean-Marie le Pen »Critiquez les socialistes dans le texte et signé par tous les députés selon une source du groupe.
Les socialistes évoquent également l’affaire Betharram dans leur texte, croyant que « Le Premier ministre ne peut échapper aux questions légitimes des victimes et de leurs proches, de la représentation nationale et de la presse ».
L’examen de la motion de censure devrait avoir lieu mercredi, au mieux à la fin de l’après-midi, mais il n’a aucune chance de réussir sans les voix du rassemblement national. « Nous ne le voterons pas parce que le parti socialiste l’a déposé pour une seule raison: retourner et défier les commentaires du bon sens, même s’ils sont insuffisants, du Premier ministre »Dimanche, le porte-parole du RN Thomas Méné.
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