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« Le temps n’est pas bon, les sensations sont mauvaises », grimace Léon Marchand

Qualifié pour les Jeux, le leader de la natation française a surtout conservé une performance moyenne sur 400 m 4 nages lors des Championnats de France de Chartres. 38 jours avant le meeting olympique.

4’14 »88 ce lundi matin dans les séries, la qualification pour les JO étant fixée à 4’12 »50 au 400m quatre nages, Léon Marchand avait soufflé : « Ce n’était pas facile, d’autant plus que je suis un peu seul. J’ai dû déménager pour passer un bon moment. Je pense que j’ai fait un bon premier 200, le reste n’est pas fou. »

En finale, en fin de journée, le leader de la natation française a fini par une grimace. Sur sa course préférée. « Le temps (4’10 »62) n’est pas bon. Les sentiments sont mauvais. Mais je suis qualifié pour les JO de Paris, c’est le principal. Même si je suis bon à l’entraînement, ce qui se passe le grand jour est toujours compliqué. Nous ne pouvons pas le savoir mais j’ai atteint l’objectif principal donc ce n’est pas grave. »a rapidement résumé le champion de France.

Loin devant Émilien Mattenet (4’16 »22), Jaouad Syoud (4’19 »91) et Léo Gruart (4’22 »02), le succès s’est révélé frustrant. « Au 250, je n’ai plus mes jambes, j’ai du mal à faire mes plâtres. J’ai aussi du mal à respirer. Cela fait une semaine que je suis rentré des USA, il y a le décalage horaire, une adaptation des derniers mois… Je m’attendais à faire mieux… »

Revenant sur son chrono, équivalent à celui réalisé l’an dernier au championnat de France (4’10 »57), Léon Marchand soupire : « Déjà à l’époque, ce n’était pas un très bon moment mais il me reste encore trois courses pour faire mieux. Nous verrons…  » L’année dernière, cinq semaines plus tard, il avait battu le record du monde (4’02 »50) sur la distance…

Avant la journée chargée de mercredi (200 m brasse, 200 m papillon), le triple champion du monde 2023 indique : « Demain (mardi), je vais essayer de faire la grasse matinée, de faire la grasse matinée et j’irai nager l’après-midi pour préparer le doublé. »

Dans sa tête devait se trouver le temps réalisé par l’Américain Carson Foster (4’7 »64) lors des sélections américaines à Indianapolis. Les Jeux sont bel et bien lancés…

Le 100 m dos féminin, finale la plus attendue de la journée en raison de la densité du peloton, était vraiment magnifique. Emma Terebo (58 »79, nouveau record de France) devant Béryl Gastaldello (59 »17) ; quatre concurrentes terminant sous la minute (Mary-Ambre Moluh 59 »29 et Pauline Mahieu 59 »69). Les deux premiers obtiennent leur ticket pour les JO de Paris. Le gagnant a souligné : « Quel bonheur. Un soulagement et une motivation pour l’avenir. C’est le début de la compétition, d’autres courses arrivent, nous ne sommes que lundi. Mais ce n’est qu’un début car les Jeux ne sont pas loin. Je suis le plus heureux. Mais je ne vais pas encore me détendre. On ne m’attendait pas à faire le 100 m dos, je me suis entraîné très dur pour le 200 m mais qui peut faire plus, peut faire moins, je me suis dit si tu peux tenir 200 m, tu peux tenir 100 m. Et c’est grâce aux filles que j’ai réussi à prendre le temps, que j’ai réussi à me dépasser. Bravo à eux, c’était une course incroyable. Ils ont tous vécu des moments fous. Je rêvais d’être la première Française de moins de 59 ans » et c’est devenu réalité… »

Au 100 m dos hommes, le duo attendu était là : Mewen Tomac (52 »88) a battu Yohann Ndoye-Brouard (52 »90). Ce lundi matin, ils avaient assuré les minima de la série (Ndoye-Brouard 53 »25 devant Tomac 53 »54). Tomac pouvait sourire : « Je suis heureux de savoir que je vais aux Jeux. Cela me rassure. Je vais bien. »

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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