Nouvelles locales

Le Tchad, ultime et fragile pilier de l’influence française en Afrique

Emmanuel Macron et Mahamat Idriss Déby à l’Élysée, à Paris, lors d’un dîner officiel, en juin 2023.
LUDOVIC MARIN/AFP

La publication sur Internet s’est répandue comme une traînée de poudre. Fin avril, le média en ligne TchadOne, étroitement lié à l’opposition, affirmait sur130 militaires russes appartenant à l’ex-PMC Wagner atterri à N’Djaména« . Pour le site, l’objectif de cette arrivée est « pour assurer la sécurité du (président Mahamat Déby) par des mercenaires russes et manipuler l’opinion publique à travers des sentiments anti-français« . L’affaire a fait beaucoup de bruit avant de s’effacer peu à peu face aux démentis. Selon une source proche du dossier, le fameux contingent ne compte pas 130 hommes mais « trente ». D’ailleurs, ils ne seraient pas russes mais hongrois assure finalement, un peu plus tard, le même ChadOne.

Si l’éventuelle entrée de Wagner, devenu Africa Corps, a suscité autant de commentaires, c’est parce qu’elle était crédible. Le président Mahamat Idriss Déby, dit Kaka, qui a « succédé » à son père en 2021, semble chercher à renouveler les partenariats traditionnels de son pays, une tendance qui se dessine partout…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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