le tapis rouge rend hommage à Marcello Mastroianni, Paolo Sorrentino et à l’Olympisme

Joyeuse, familiale, émouvante : ce fut l’une des ascensions les plus scrutées de ce 77^e édition du Festival, celle du film « Marcello Mio » projeté ce mardi 21 mai. Autour de son réalisateur Christophe Honoré, sur le tapis rouge, son casting réunissant Chiara Mastroianni, au centre du film, sa mère Catherine Deneuve et ses proches : Benjamin Biolay, Melvil Poupaud, Nicole Garcia et Fabrice Luchini. Le long métrage est une comédie fantaisiste mettant en vedette Chiara Mastroianni dans la peau de son père, dont on célèbre le 100e anniversaire, le célèbre Marcello de « La Dolce Vita » et ancien compagnon de Catherine Deneuve. Un mimétisme savoureux au cœur de cette septième collaboration entre Christophe Honoré et Chiara Mastroianni depuis « Les Chansons d’amour » en 2007.

Sur le tapis rouge, quelques minutes avant « Marcello Mio », Daniel Auteuil a gravi les marches avec sa casquette de réalisateur, présentant également son film ce mardi 21 mai. Fil, accompagné de son équipe. Et puis celui qu’on attend avec l’esprit de Coubertin, la flamme olympique, après avoir parcouru plusieurs départements français, a été invitée sur la Croisette, augmentant l’émotion des festivaliers. A deux mois des Jeux Olympiques et trois mois des Jeux Paralympiques de Paris, son arrivée sur le tapis rouge annonçait également la projection du documentaire de Mickaël Gamrasni, « Olympiques ! La France des Jeux ».

Dernières marches du 21 mai, celles de l’équipe du film « Parthénope » de Paolo Sorrentino. Le réalisateur italien de « La Grande Bellezza », « Jeunesse » et « Il Divo », Prix ​​du Jury à Cannes en 2008, est très attendu, en compétition contre à « Emilia Pérez » de Jacques Audiard, « La Fille à l’aiguille » de Magnus Von Horn, ou encore « Oh, Canada » de Paul Schrader. Le tapis rouge a accueilli l’équipe du film composée, entre autres, de Gary Oldman, Celeste Dalla Porta et Stefania Sandrelli, éternelle star du cinéma italien de Scola, Comencini et Bertolucci.