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Selon l’OMS, le talc est « probablement cancérigène ». Une nouvelle surprenante, car il est présent depuis très longtemps dans de nombreux produits du quotidien, notamment les cosmétiques.
Poudres dans les cosmétiques, fabrication du papier, peintures ou encore pièces en plastique des voitures… Le talc est présent presque partout dans notre quotidien. Pourtant, l’OMS vient de le classer comme cancérigène probable.Cela me surprend, parce que cela fait longtemps, et je pense que dans le passé, nous en avons beaucoup utilisé.commente un passant.
Les scientifiques du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) soulignent que les preuves d’un lien entre le talc et le cancer de l’ovaire sont limitées. Ils évaluent le risque sur une échelle de 1 à 3. Le talc est classé 2A, c’est-à-dire « probablement cancérigène ».
Ce minerai naturel est extrait dans de nombreuses régions du monde, notamment dans une carrière en Ariège, qui assure chaque année 10 % de la production mondiale. L’exposition se produit principalement sur le lieu de travail, lors de l’extraction et du broyage du minerai. La dangerosité du talc fait cependant débat depuis plusieurs années.
Aux Etats-Unis, le géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson a dû retirer son talc du marché en 2020, accusé d’être cancérigène. Pour mettre un terme à tous les procès, le géant s’est récemment engagé à payer près de 9 milliards de dollars.