le syndicat des spécialistes propose une consultation à 60 euros pour faciliter l'accès aux soins
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le syndicat des spécialistes propose une consultation à 60 euros pour faciliter l’accès aux soins

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Avenir Spé propose une consultation « nouveau type»facturé 60 euros, utilisable uniquement dans le cadre de « soins imprévus» ou une demande « examen rapide».

Pour « faciliter » Pour l’accès aux soins, le premier syndicat de médecins spécialistes plaide samedi pour permettre aux spécialistes de se référer des patients entre eux, voire de recevoir des patients envoyés par un soignant paramédical, une idée à l’origine de tensions régulières avec les médecins généralistes. Hors urgences, les délais médians de rendez-vous chez le spécialiste sont très longs : « plus de 30 jours pour un dermatologue, 40 jours pour un cardiologue »déplore Avenir Spé, dans un « manifeste » présentée samedi lors de son congrès à Lille, qui liste diverses propositions pour améliorer l’accès aux soins.

Ces difficultés s’expliquent notamment par l’organisation actuelle du « parcours de soins »OMS « oblige à se rendre d’abord et toujours au préalable chez le médecin traitant »alors que les médecins généralistes manquent partout, juge le syndicat. « Sans cette étape » le patient est « moins bien remboursé » et le médecin spécialiste « moins bien payé »regrette-t-il, déplorant un « hiérarchisation » des médecins qui selon lui « frein » accès aux soins.

Avenir Spé propose donc une consultation « nouveau type »facturé 60 euros, utilisable uniquement dans le cadre de « soins non programmés »ou une demande « avis rapide ». Le patient pourrait être référé par un autre spécialiste, par exemple un pneumologue qui, face à un essoufflement, soupçonnerait un problème cardiaque, explique-t-il.

Lors des négociations au printemps entre l’Assurance maladie et les syndicats de médecins sur les tarifs des consultations, cette idée, glissée dans une première version du projet d’accord, a failli faire dérailler les discussions. MG France, premier syndicat de médecins généralistes, avait menacé de « ne signez pas »constatant un court-circuit du « un rôle central » du médecin traitant. Le texte avait été largement édulcoré.

Avenir Spé va plus loin : dans le cadre de cette nouvelle consultation, il propose que le patient puisse être référé par un autre professionnel de santé (infirmière, kinésithérapeute, sage-femme), voire par une personne « référent » en tant qu’aidant familial, auprès de patients dépendants ou vulnérables. Les spécialistes s’engageraient à prendre rendez-vous dans un délai court : « quatre jours pour un traitement non programmé », « trois à quatre semaines pour un avis spécialisé ». Ils fourniraient un rapport au médecin traitant.

Avenir Spé souhaite également déployer « équipes de soins spécialisées »des groupes de médecins d’une même spécialité, qui s’organisent pour répondre plus rapidement aux demandes des médecins généralistes. Il réclame toujours la création de centres spécialisés – sur le modèle de « instituts du sein » qui regroupent de nombreux professionnels et des équipements de pointe – dans chaque spécialité et région.

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