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Le syndicat CGT Spectacle dépose un préavis de grève pour la cérémonie d’ouverture des JO

Les représentants syndicaux dénoncent les conditions de recrutement de « 250 à 300 danseurs intermittents » sur les 3.000 qui participeront aux cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques.

France Télévisions – Culture Edito

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Un homme tient un drapeau CGT Spectacle lors d'une manifestation d'intermittents à Paris, le 20 octobre 2020. (REMI BREMOND / HANS LUCAS / AFP)

Le syndicat de défense des artistes du spectacle (SFA-CGT) a déposé un préavis de grève pour le 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, pour protester contre « Des inégalités de traitement flagrantes » entre les artistes recrutés pour le spectacle.

« Nous avons le regret de devoir annoncer que nous déclenchons une grève pour le spectacle du 26 juillet et pour les prochaines répétitions des cérémonies d’ouverture des Jeux Paralympiques.« Le 28 août, le syndicat (représentatif et majoritaire dans le secteur) l’a annoncé dans un communiqué, dépendant de la CGT-Spectacle.

Le syndicat dit qu’il a « alerte »Plusieurs fois, « Paname24, le producteur exécutif des cérémonies, de pratiques contractuelles non conformes à la convention collective » (entreprises artistiques et culturelles).

Interrogé par l’AFP, un membre de la SFA a indiqué qu’il estimait qu’environ « 250 à 300 danseurs intermittents du spectacle »des quelque 3 000 recrues pour les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP), ont été recrutées sous conditions « honteux, sans compensation, ni sans connaître le montant de la cession des droits voisins ».

Le syndicat s’interroge sur l’écart salarial « 60 euros pour les intermittents du spectacle – jusque-là exclus des négociations collectives – à 1 610 euros pour les salariés qui ont pu bénéficier de négociations collectives réussies.

« Pourquoi certains artistes non parisiens sont et seront remboursés et logés, alors que la majorité d’entre eux – les plus précaires – ne le seront pas, alors qu’ils ont les mêmes contrats de travail ?« , poursuit-il. Selon lui, après une saisine du comité de la Charte sociale olympique, deux réunions de négociation ont eu lieu avec Paris 2024 et Paname24, début juillet, sans avancée.

Interrogé par l’AFP, Paris 2024 a répondu prendre « « La question des conditions de travail des personnes travaillant pour les Jeux est très sérieuse. » « Après vérification, nous avons pu constater que notre prestataire Paname 24 respectait strictement la loi, en appliquant les conventions collectives applicables à la profession de danseur », a expliqué à l’AFP une porte-parole des organisateurs des JO, arguant « des honoraires supérieurs au minimum convenu ».

« Nous n’avons découvert ces dispositions qu’une fois que les artistes – principalement des danseurs – nous ont montré leurs contrats de travail et nous avons découvert que certaines clauses n’étaient pas normales. »L’ancien dirigeant de la CGT Bernard Thibault, président du comité de la Charte sociale de Paris 2024, a déclaré à l’AFP qu’il avait « alerte » sur cette situation le 10 juin.

« Ce sont des professionnels dont nous savons qu’ils sont dans des situations précaires. Nous leur disons que c’est une ‘vrai’ « Cela ne veut pas dire que le travail effectué ne doit pas être reconnu. Certaines personnes perdront de l’argent en travaillant pour la cérémonie d’ouverture »selon lui.

Le 26 juillet, à partir de 19h30, quelque 3 000 danseurs, musiciens et comédiens investiront les berges de la Seine et ses ponts sur un parcours de 6 km allant du pont d’Austerlitz à la tour Eiffel, pour une cérémonie XXL qui se déroule pour la première fois hors d’un stade.

Cammile Bussière

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