Le SUV Renault Captur s’offre un restylage et adopte Android Automotive

Commercialisée depuis plus de quatre ans, la deuxième génération de Captur a dû patienter avant d’être retravaillée par Renault. Un an après la Clio, c’est au tour du Captur de passer par la case restylage. Mais l’attente en aura valu la peine, car les changements sont profonds. Il faut dire qu’il s’est passé beaucoup de choses chez Renault en quatre ans.

Le changement le plus visible est la face avant, comme c’est souvent le cas lors des restylages. Alors que le Captur de deuxième génération n’a évolué qu’en douceur par rapport à la première version, la phase 2 adopte les nouveaux codes stylistiques de Renault, initiés par Gilles Vidal. La face avant est donc proche de celle du dernier Scenic E-Tech et se démarque de la Clio qui reste entre l’ancien et le nouveau design Renault.

Fini les courbes, du moins à l’avant, puisque le profil et la face arrière respirent encore l’époque du design initiée par Laurens van den Acker. Par ailleurs, la gamme Captur est désormais surmontée de la finition pseudo-sportive Esprit Alpine, qui ne se distingue que par des éléments esthétiques.

Android Automotive entre en scène

À l’intérieur, il y a plus de développements qu’il n’y paraît. L’écran central s’agrandit pour atteindre 10,4″ et adopte surtout l’interface OpenR Link, basée sur Android Automotive OS, dont la Clio ne bénéficie pas. Le Captur accède donc aux services de Google comme Google Maps et Google Assistant, mais aussi à de nombreux applications tierces accessibles via le Play Store. Ce panneau est complété par un combiné d’instruments de 10,25″.

Pour le reste, les commandes physiques situées sous l’écran central ont été revues, tandis qu’un bouton dédié aux aides à la conduite est désormais placé à gauche du volant. Comme sur le Scenic E-Tech, il permet de retrouver facilement vos réglages d’aides à la conduite, tout en respectant la nouvelle réglementation européenne GSR2, qui impose notamment que certaines aides soient activées à chaque démarrage.

Renault a également supprimé le cuir animal de l’habitacle du Captur, comme la marque le fera pour tous ses modèles d’ici 2025. Enfin, les quatre prises USB-A de l’habitacle laissent la place à des ports USB-C.

La très pratique banquette arrière coulissante demeure, permettant de libérer jusqu’à 536 litres de volume de coffre pour les versions essence.

Côté motorisation, le Captur reste fidèle à son offre déjà proposée, du moins en attendant les prestations du prochain 1.2 TCe. Elle renouvelle donc actuellement ses motorisations essence 1.0 TCe de 90 ch, également déclinées en version GPL de 100 ch, et 1.3 TCe micro-hybride de 140 ch. Ils sont associés à une boîte de vitesses manuelle à six rapports, tandis que le micro-hybride 1.3 TCe de 160 ch est associé à la boîte de vitesses robotisée à double embrayage EDC7.

Enfin, la version E-Tech full hybrid (HEV) propose toujours 145 ch, transmis aux roues via sa boîte de vitesses à embrayage innovante. De plus, une fonction de « conduite hybride prédictive » permet d’utiliser au mieux l’énergie de sa batterie de 1,2 kWh pendant son trajet, en fonction des données cartographiques. Étonnamment, elle est proposée en option. En revanche, la version hybride rechargeable E-Tech plug-in (PHEV ) n’a toujours pas officiellement annoncé son retour en gamme.

Enfin, « afin d’offrir un agrément de conduite accru et un comportement plus dynamique, les trains roulants et le calibrage de la direction assistée ont été revus », précise la firme au diamant. Il faudra donc vérifier tout cela au volant du Captur restylé, dont les commandes ouvriront ce mois-ci. A noter qu’un nouveau SUV arrivera prochainement dans la gamme Renault, au printemps 2024. Baptisé Symbioz, il se positionnera entre le Captur et l’Austral.