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le suspect toujours hospitalisé dans un état « grave »

le suspect toujours hospitalisé dans un état « grave »

Alors que l’enquête se poursuit, notamment par des perquisitions dans une maison à Enfield, la police a annoncé avoir trouvé une arbalète.

Le suspect du meurtre à l’arbalète d’une mère et de deux de ses filles au Royaume-Uni, retrouvé blessé mercredi 11 juillet, est dans un état « grave » et n’a pas encore été interrogé, a indiqué jeudi la police.

Après une journée de cavale, Kyle Clifford, 26 ans, a été retrouvé mercredi soir dans un cimetière d’Enfield, au nord de Londres et à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bushey.

C’est à Bushey qu’il est soupçonné d’avoir tué à l’arbalète, mardi soir, l’épouse et les deux filles d’un journaliste de la radio BBC. Elles étaient âgées de 25, 28 et 61 ans. Ce triple meurtre a suscité une vive émotion au Royaume-Uni, et a fait la une de la plupart des journaux jeudi matin.

Le suspect « est actuellement dans un état grave et n’a pas encore pu parler aux officiers », a déclaré la police du Hertfordshire dans un communiqué.

Alors que l’enquête se poursuit, notamment par des perquisitions dans une maison à Enfield, la police a annoncé avoir trouvé une arbalète.

Une veillée en hommage aux victimes

Après avoir déjà affirmé mercredi que le suspect et les trois victimes se connaissaient – il était l’ancien petit ami d’une des deux jeunes femmes selon les médias britanniques -, la police a précisé jeudi qu’elle n’avait jamais été contactée dans le passé pour un incident qui aurait impliqué Kyle Clifford ou les victimes.

« Il s’agit d’une attaque sans précédent et nous sommes déterminés à établir toutes les circonstances de ce qui s’est passé ce soir-là et les événements qui ont conduit » à la tragédie, a déclaré Rob Hall, chef de l’unité des crimes majeurs pour le Bedfordshire, le Cambridgeshire et le Hertfordshire, cité dans le communiqué.

Une veillée pour les trois victimes a eu lieu jeudi à l’église St James de Bushey, de nombreuses personnes déposant également des fleurs et des messages près de chez elles.

« Nous portons la lourde croix du deuil et essayons de comprendre pourquoi quelque chose d’aussi cruel et inhumain a pu se produire dans notre communauté », a déclaré le révérend David Stevenson devant un auditoire en larmes.

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