le suspect placé en détention provisoire
L’homme est soupçonné d’avoir poussé sur les rails, dans la matinée du 14 juillet 2023, une femme portant le hijab, âgée de 52 ans, qui se trouvait alors sur un quai du RER B.
L’homme soupçonné d’avoir tué une femme en la poussant en juillet 2023 sur les rails d’un RER à Paris a été mis en examen pour meurtre début juin puis placé en détention provisoire, a indiqué jeudi le parquet de Paris. Cet homme, né en mai 1981, a été mis en examen pour meurtre le 6 juin, selon le parquet, confirmant une information du parquet. Parisien. Ayant demandé un débat différé, il a été incarcéré provisoirement, puis placé en détention provisoire le 11 juin.
Une première expertise psychiatrique a néanmoins conclu à sa non-responsabilité pénale. « Il s’agit de faits d’une extrême gravité et la famille de la victime attend certainement des explications. Mais il est totalement incapable de s’expliquer. Comment son état pourrait-il être compatible avec une détention provisoire ?, estime son avocate, Me Talïa Coquis, citée par le quotidien. Sollicitée par l’AFP, elle n’était pas joignable dans l’immédiat jeudi. Une seconde expertise psychiatrique, ordonnée par le juge d’instruction, est en cours.
L’homme a assuré à la police « qu’il est Dieu »
Cet homme est soupçonné d’avoir poussé sur les rails, dans la matinée du 14 juillet 2023, une femme portant le hijab, âgée de 52 ans, qui se trouvait alors sur un quai du RER B à la station Cité universitaire dans le 14e arrondissement de Paris. La victime s’est relevée mais n’a pas pu éviter le train qui l’a heurté et l’a mortellement blessé. Au moment de son interpellation, le suspect a avoué être l’auteur des faits. Il a également assuré à la police « être Dieu » Et « devoir tuer des gens » en ciblant « des gens faibles »» a ajouté une source policière.
Placé en garde à vue, il a été rapidement transféré en infirmerie psychiatrique, son état de santé étant « incompatible » avec « le maintien de sa garde à vue », a expliqué le procureur de la République. En 2011 à Paris, il avait déjà été accusé d’avoir « a poussé un individu sur les rails du métro, mais la victime s’est enfuie »rapportait une source judiciaire en juillet 2023. Il avait été déclaré pénalement irresponsable.