Le principal suspect de l’attaque mortelle à Mulhouse, née en Algérie et dans une situation irrégulière en France, est sous l’obligation de quitter le territoire français (OQTF).
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/2025/02/23/000-36yc8qf-1-67baafd85e877933414774.jpg)
L’auteur présumé de l’attaque de Mulhouse samedi figurait sur une liste de 30 personnes à renouveler en priorité pour l’Algérie, la source d’interdUing a été apprise le mardi 25 février. Ils étaient des Algériens dans une situation irrégulière et jugés particulièrement dangereux. Le principal suspect de l’attaque mortelle à Mulhouse, née en Algérie et dans une situation irrégulière en France, est sous l’obligation de quitter le territoire français (OQTF). La France a présenté cette liste aux autorités algériennes deux fois ces derniers mois pour leur demander de reprendre ces personnes, lors des réunions entre Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, et la diplomatie algérienne, indique la même source gouvernementale. Mais Alger a refusé la demande française.
Une personne est décédée et plusieurs policiers municipaux ont été blessés, tandis que le bureau du procureur national (PNAT) a saisi l’enquête. Le suspect est soupçonné d’avoir tué un homme avec un coup de couteau en criant « Allah Akbar ».
Au-delà de ce cas spécifique, le ministère de l’Intérieur affirme que la France accepte beaucoup plus de visas algériens qu’il n’y a des expulsions: plus de 100 visas accordés par Paris, quand Alger accorde un congé -ponsulaire à expulser en Algérie, selon le ministère. En fait, cet ordre de grandeur a été vérifié: l’année dernière, selon les chiffres disponibles sur le site Web du ministère de l’Intérieur, 250 000 visas ont été délivrés aux Algériens. Contre environ 2 000 cols consulaires émis par Alger pour ses ressortissants que la France voulait expulser, a appris la France Inter, de la source du gouvernement.
Notez cependant que dans plus de neuf cas sur dix, les visas délivrés sont à courte durée, moins de trois mois et des visas de transit.