L’auteur présumé de l’incendie criminel a été interpellé samedi soir à Nîmes, a annoncé le ministre démissionnaire de l’Intérieur sur son compte X. Deux personnes de l’entourage du principal suspect ont été placées en garde à vue.
« L’auteur présumé de l’incendie criminel de la synagogue a été arrêté »Dans un message sur son compte X, le ministre démissionnaire de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé l’arrestation de l’homme soupçonné d’avoir incendié la synagogue Beth Yaacov de La Grande-Motte (Hérault) ce samedi matin, peu avant 8h30. L’homme a été neutralisé par la police dans la nuit de samedi à dimanche « malgré ses coups de feu »précise le locataire de Beauvau.
« Merci aux forces de l’ordre, et notamment au RAID, qui sont intervenus avec beaucoup de professionnalisme »Ce matin, les caméras de surveillance de la ville ont capté des images d’un individu mettant le feu à deux véhicules, dont l’un contenait une bonbonne de gaz, devant la synagogue. Un seul policier municipal intervenant sur ces incendies a été légèrement blessé par le souffle de l’explosion de la bonbonne de gaz.
Arrêté à Nîmes
L’individu a été interpellé au dernier étage d’une tour du quartier Pissevin à Nîmes (Gard) après « ayant ouvert le feu sur la colonne d’intervention, qui a riposté »a rapporté le Pnat (Parquet national antiterroriste), précisant qu’il a « a été blessé au visage »L’homme, âgé de 33 ans et de nationalité algérienne selon BFMTVa été pris en charge par les services d’urgence mais ses jours ne sont pas en danger.
Deux personnes de l’entourage de l’homme ont été placées en garde à vue, a indiqué dans la nuit de samedi à dimanche le parquet national antiterroriste (Pnat).
Le parquet national antiterroriste s’est rapidement saisi de l’affaire et le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal, accompagné de Gérald Darmanin, s’est rendu sur les lieux samedi en fin d’après-midi. L’ancien ministre de l’Education avait dénoncé une « attaque antisémite »assurant que près de 200 policiers et gendarmes ont été dépêchés sur la piste de l’agresseur présumé, dont la fuite n’aura finalement duré qu’un peu plus de 12 heures.
