Quelques heures après avoir été rapatriée en France, le principal suspect du meurtre d’Aboubakar Cissé dans une mosquée Gard a été inculpé ce vendredi.
Ratoué quelques heures plus tôt en France, le suspect du meurtre d’Aboubakar Cissé dans une mosquée dans le gard Il a également été placé en détention pré-provenante, une décision conformément aux réquisitions de l’accusation.
Plus tôt dans la journée, Olivier A. a été rapatrié en FranceÊtre escorté par le raid à Nîmes. Il est allé aux autorités italiennes le dimanche 27 avril après trois jours de vol après le meurtre d’Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard.
Un « désir obsessionnel de tuer »
Démousissant qu’il avait agi par la haine de l’islam, il a admis qu’il avait tué Aboubakar Cissé, un jeune Malien né en 2003 le 25 avril. Il priait alors dans la mosquée du Grand-Combe, dans le Gard lorsqu’il a été frappé par 57 coups de couteau.
Il a été enterré dans son village natal au Mali, après une cérémonie à laquelle ont assisté les ministres maliens des affaires religieuses, du culte et des coutumes, Mahamadou Koné, et celle des Maliens établis à l’extérieur, Moussa Ag Attaher.
Selon les informations de BFMTV, le suspect de 20 ans avait initié des mesures fin février pour rejoindre l’armée. Toujours selon nos informations, il y a dans la famille d’Olivier A. Un certain nombre de chrétiens, mais aussi des musulmans.
Lors d’une conférence de presse, le procureur de Nîmes Cécile Gensac a expliqué que ce jeune homme agissait « dans un contexte isolé », guidé par un « désir obsessionnel de tuer (…) sans demande idéologique ». Le magistrat avait décrit un homme « très actif sur les réseaux sociaux ». Sur Discord, il avait partagé son intention de « violer les femmes, de tuer ». Le même jour dans le meurtre d’Aboubakar Cissé, Olivier A. a également écrit dans une discussion avec un surfeur: « Je vais le faire aujourd’hui, je le ferai dans la rue. »
Avec BFMTV, son père s’était excusé, appelant son fils « fou ». La famille d’Olivier A. a déclaré qu’elle avait été menacée de représailles et a appelé à ce qui avait cessé. Selon les informations de BFMTV, depuis les faits, la famille a dû quitter l’environnement du Grand-Combe où ils vivaient, croyant qu’il n’est plus sûr.