Divertissement

« Le Surfeur », sous les cinglés, la plage… et Nicolas Cage – Libération

Séance de minuit

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Curiosité des séances du soir, le film de l’Irlandais Lorcan Finnegan sur les déboires d’un Australien retournant à son spot désormais dirigé par de violents mascus, s’adapte parfaitement aux gesticulations d’un Cage martyrisé.

Pas un jour sans Coppola. Après le patriarche, Francis Ford est venu mettre complètement en déroute une critique internationale pour le moins perturbée par le spectacle de Mégalopole, voici Nicolas Kim Coppola, son neveu, plus connu du grand public sous le nom de Nicolas Cage. L’acteur américain n’est pas venu si souvent à Cannes puisque la dernière fois remonte à… 1995 pour Baiser de la mort de Barbet Schroeder en séance spéciale, cinq après le triomphe et la Palme d’Or pour David Lynch pour Marin et Lula où ses gesticulations à la Elvis dans une veste en peau de serpent étaient encore de l’ordre de la sous-estimation bressonienne par rapport à son devenir histrionique de plus en plus sauvage.

Karatéka neuronal

Le Surfeur présenté lors de la séance de minuit est un peu un Cage-film, c’est-à-dire le véhicule profilé pour qu’il puisse, par étapes crescendo, s’emporter et tomber amoureux

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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