Le Rafale continue de plaire à de nombreux pays. Y compris les pays équipés d’avions de combat américains ou de Typhoons proposés par le consortium européen Eurofighter (BAE Systems, Airbus et l’italien Leonardo).
Ainsi, selon plusieurs sources concordantes, le sultanat d’Oman, baigné par les eaux de la mer d’Oman et ayant le Yémen pour voisin, aurait manifesté un réel intérêt pour l’avion de combat tricolore. « La perspective est en cours »nous expliquons à La galerie. Si Dassault Aviation reste prudent sur ce dossier, l’avionneur de Saint-Cloud n’a pas fermé la porte.
D’autant qu’il recherche des commandes de taille relativement modeste (entre 12 et 18 appareils) pour compléter son calendrier de livraisons parmi de gros contrats remportés aux Emirats Arabes Unis (80 Rafale), en France (42) et en Indonésie (42), voire en Arabie Saoudite. Arabie, où elle est en course pour vendre 54 appareils. Contacté par La galerieDassault Aviation n’a pas souhaité commenter.
C’est le cas d’Oman, qui souhaiterait entre 12 et 18 avions de combat. Après la multiplication des commandes de Rafale (18 en 2024, 60 en 2023 et 92 en 2022), Dassault Aviation s’est mis en ordre de marche pour augmenter la cadence de production de l’avion de combat tricolore.
« On passe d’une cadence, qui était quasiment inférieure à un en 2020, où c’est devenu vraiment critique, à une cadence 3. Aujourd’hui, on est à la cadence 2 »L’expliquait en décembre le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, lors d’une réunion avec l’Association des journalistes de la défense (AJD).
L’avionneur se dit capable, à condition d’obtenir de nouvelles commandes (Inde, Arabie Saoudite…), de passer à un rythme de quatre Rafale par mois.
F-16 et Eurofighter dans la flotte royale
Le Sultanat d’Oman est actuellement équipé d’avions américains et du Typhoon. En 2001, les États-Unis ont vendu 12 F-16 C/FD et autres équipements militaires pour une valeur totale de 1,12 milliard de dollars à la Royal Oman Air Force. Ensuite, Lockheed Martin décroche un deuxième contrat de 12 F-16 conclu en 2011.
En décembre 2012, le groupe de défense britannique BAE Systems a signé un contrat d’un montant d’environ 2,5 milliards de livres (3 milliards d’euros) avec le sultanat d’Oman pour la fourniture de 12 avions de combat Eurofighter Typhoon et de huit avions d’entraînement Hawk. Cet accord, selon BAE Systems, était basé « sur une longue histoire de coopération étroite entre BAE et les forces armées omanaises ».