S’il voit des similitudes entre les Bleus d’aujourd’hui et ceux de France 1998, Bixente Lizarazu a une idée précise sur qui devrait jouer le rôle de Didier Deschamps.
Eliminée en demi-finale du dernier Euro par l’Espagne, l’équipe de France doit désormais se tourner vers la Coupe du monde 2024. Et pour Bixente Lizarazu, Didier Deschamps et ses troupes doivent désormais s’inspirer de ce qui a été fait par Aimé Jacquet après l’Euro 1996 pour préparer la Coupe du monde 1998. Selon lui, les similitudes sont frappantes.
» « Les Bleus doivent mettre à profit leur expérience de demi-finalistes du dernier Euro et les défauts constatés lors de ce tournoi comme nous avons pu le faire en 1996 après notre élimination contre la République tchèque au même stade de cette compétition, il a dit dans sa chronique pour
L’équipe. Tout bien considéré, j’ai le sentiment qu’un parallèle intéressant peut être fait entre ces deux équipes à vingt-huit ans d’écart. »
Aurélien Tchouameni, un rôle comme Didier Deschamps
« De l’Euro 1996, nous avons conservé l’idée que nous étions déjà forts défensivement. On s’est dit que ce n’était vraiment pas un cadeau de jouer contre nous, qu’il fallait cultiver cette confiance tout en soignant la phase offensive. a-t-il ajouté avant de souligner la nouvelle dimension prise par certains joueurs depuis les départs d’Hugo Lloris, Raphaël Varane, Olivier Giroud et plus récemment Antoine Griezmann : « Les joueurs qui prennent de plus en plus de place sont Mike Maignan, Jules Koundé, Ibrahima Konaté, William Saliba, Aurélien Tchouameni Adrien Rabiot et j’ajouterais Eduardo Camavinga.
Et l’ancien Bordelais tente de faire certains parallèles, notamment entre Jules Koundé et Lilian Thuram ou Mike Maignan et Fabien Barthez. Le Basque pense même avoir trouvé celui qui devrait jouer le rôle de Didier Deschamps chez les Bleus en 1998.
« On peut même imaginer que Tchouameni soit capable d’avoir la dimension tactique d’un Deschamps au milieu, c’est aussi celui qui fait l’interface entre le staff et le groupe », a-t-il écrit avant de confier le rôle de Zizou à Kylian Mbappé : « Pas par rapport au poste bien sûr, mais par rapport à la capacité de changer l’histoire d’un match ou d’une compétition. »
