Dans 47 États américains, les électeurs ont déjà la possibilité de voter pour le scrutin, qui se tiendra officiellement le 5 novembre.
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Les élections américaines auront lieu officiellement mardi 5 novembre, mais dans 47 États, les électeurs peuvent déjà voter depuis trois semaines. L’Etat de Géorgie, l’un des Etats charnières de ce scrutin, où Donald Trump avait dénoncé des fraudes il y a quatre ans, bat même des records.
Alors que le vote anticipé se termine ce vendredi 1er novembre, « Même dans les très petits comtés, plus de 60 % des électeurs ont déjà voté », se félicite Blake Evans, qui organise ces élections pour la Géorgie.
« Nous avons investi dans les technologies pour que les machines à voter aillent plus vite et évitent les files d’attente, ce qui incite les gens à venir voter »il explique. En 2020, l’élection présidentielle en Géorgie avait été marquée par de très longues files d’attente devant les bureaux de vote. Cette fois, ils ne dépasseront pas une heure.
Si les électeurs se précipitent aux urnes, c’est tantôt par peur d’une fraude, tantôt par crainte que leur vote ne soit pas pris en compte. Les électeurs préfèrent s’y rendre le plus tôt possible, car depuis quatre ans, l’Etat conservateur de Géorgie rend beaucoup plus difficile le vote par correspondance, ce qui est en théorie possible aux Etats-Unis.
L’idée est cependant de rendre cette élection plus sûre, défend Gabriel Sterling, bras droit du secrétaire d’État, qui affirme avoir « une sécurité et un système informatique nettement améliorés ». « Il y a trois semaines, nous avons évité une cyberattaque sur le site de vote par correspondance. Nous avons donné des outils aux observateurs dans les bureaux de vote et nous avons formé les équipes pour qu’elles soient prêtes quoi qu’il arrive. « , il explique.
Pas sûr cependant que cela suffise à empêcher des poursuites judiciaires après les résultats. « Vous ne pouvez pas l’arrêter, nous savons que nous serons poursuivis en justice, car cette élection est très serrée et aujourd’hui elle fait partie d’une élection américaine. » dit-il. Des procédures qui viseraient à ralentir, voire bloquer, l’annonce définitive des résultats le 17 décembre.