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le studio réagit aux rumeurs, et confirme que tout est possible

le studio réagit aux rumeurs, et confirme que tout est possible

Alors que tout le monde parle d’un potentiel rachat d’Ubisoft pour sortir de la crise, le studio a décidé de réagir.

La saga de la crise d’Ubisoft continue et elle n’est pas près de s’arrêter. Après avoir vécu le crash de Star Wars : Hors-la-loil’atelier à la recherche de solutions pour ne pas poursuivre sa plongée en Bourse. La première de ses tactiques fut de repousser la sortieLes ombres d’Assassin’s Creed (qui est désormais prévue pour février 2025) et de repenser toute sa stratégie commerciale.

Dans un deuxième temps, Yves Guillemot (patron d’Ubisoft) a lancé une enquête dans sa propre entreprise pour découvrir ce qui pouvait causer tant de problèmes dans le développement de ses jeux (un sacré mystère). Enfin, elle serait en discussion avec ses partenaires les plus importants pour envisager certaines options d’urgence pour Sauvez votre entreprise du naufrage. L’un d’eux serait le retrait de la bourse d’Ubisoft et son rachat par le géant chinois Tencent.

Mission de sauvetage

Ubisoft x Tencent

Selon un rapport de Bloomberg en date du 4 octobre, Tencent, quije possède déjà environ 10% des actions Ubisoftaurait entamé un dialogue avec la famille Guillemot pour réfléchir aux moyens de stabiliser la situation de l’entreprise. Il n’est pas surprenant que l’investisseur chinois commence enfin à bouger après une année de baisse constante du marché boursier. Un effondrement qui s’est accéléré ces dernières semaines.

L’idée de donner Ubisoft privé (c’est-à-dire qu’il retire ses actions de la bourse pour en reprendre le contrôle total) serait une des pistes explorées. Tencent pourrait alors racheter complètement l’éditeur. Toutefois, les discussions en sont encore à un stade préliminaire et aucune décision définitive n’a été prise.

Réaction aux rumeurs

Suite à l’annonce de ces discussions, le titre d’Ubisoft a immédiatement augmenté. En effet, ces simples rumeurs ont provoqué une augmentation du stock de près de 40% par rapport à la semaine précédente. Et suite à ce sursaut positif, Ubisoft a admis qu’il envisageait toutes les possibilités (même les plus radicales). Dans un communiqué envoyé à VGCl’éditeur précise ainsi sa position :

 » Nous étudions régulièrement toutes les options stratégiques. (…) Ubisoft prend note des récentes spéculations médiatiques concernant de potentiels intérêts autour de l’entreprise. (…) Cependant, nous restons toujours concentrés sur notre tactique axée sur deux piliers principaux : les jeux d’aventure en monde ouvert et les expériences conçues pour les services en ligne (GaaS – Games as a Service). »

Ha, Ubisoft continue les jeux de service… tout va bien…

Nouvelle victoire chinoise ?

Si le groupe Guillemot et Tencent décidaient de retirer Ubisoft de la bourse, cela présenterait plusieurs avantages pour l’éditeur français. Avec le concours financier du mastodonte chinois, la firme pourrait sereinement planifier votre restructuration et réfléchir à une nouvelle manière de créer des jeux, loin des pressions des marchés financiers. Cependant, cette décision comporte des dangers tout aussi graves.

En devenant privé, Ubisoft risque de perdre son indépendance vis-à-vis de Tencentdont l’influence va s’accroître considérablement. De fait, on serait donc en droit de s’interroger sur l’évolution de l’éditeur, mais aussi de l’industrie française du jeu, après cet éventuel rachat.

L’empire du jeu français avance tranquillement dans le sillon chinois

Il est intéressant de noter que si Ubisoft acceptait de se vendre à Tencent, ce serait une nouvelle éclair d’éclat pour l’industrie du jeu de l’Est, après le succès triomphal du blockbuster Mythe noir : Wukong. Un titre qui, ironiquement, a contribué à l’échec de Star Wars : Hors-la-loi en lui faisant de l’ombre au moment de sa sortie.

Par ailleurs, Ubisoft ne serait pas le premier grand studio français à être racheté par un géant chinois. En 2022, NetEase devient l’acquéreur de Quantic Dream (Détroit, fortes pluies) pour une somme estimée à près de cent millions d’euros. S’il est difficile aujourd’hui de prédire quel avenir attend ces entreprises françaises, l’industrie chinoise avance triomphalement.

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