« Le Smic pourrait être augmenté », estime Gérald Darmanin : « on aurait tort de l’écarter d’un revers de main »
Le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a estimé dans le JDD ce dimanche que le Smic pourrait « à augmenter ».
La mesure a pourtant fait débat dans le camp macroniste… Gérald Darmanin, le ministre démissionnaire de l’Intérieur, a pourtant jugé que le Smic pouvait être augmenté, dans les colonnes du JDD, samedi soir.
« Il faut le faire sans tuer nos entreprises »il a ajouté, concernant la mesure phare proposée par la gauche pendant la campagne législative. Selon le membre de l’exécutif, il ne serait pas nécessaire de « « écarter avec le dos de la main »la possibilité augmenter le salaire minimum à 1 600 euros. « L’augmentation du salaire minimum défendue par la gauche n’est pas un mauvais débat et on aurait tort de le rejeter d’un revers de main »a déclaré le ministre de l’Intérieur réélu député à Tourcoing (Nord).
Un « coup de pouce » pour ceux qui travaillent
Pour l’élu, la mesure phare défendue par la gauche serait une « booster important pour ceux qui travaillent et le méritent »il l’a souligné dans l’interview, publiée samedi soir 20 juillet, par nos confrères. « Mais il faut le faire sans tuer nos entreprises »Il a soutenu. Pour cela, il faudrait impliquer les entreprises. « avec nous »Et « demandez-leur leur contribution »il a déclaré sans fournir aucun détail.
Une mesure qui détruirait « 500 000 emplois », selon Attal
Mais cette mesure, largement défendue par le Nouveau Front Populaire, a déjà provoqué beaucoup de remous au sein du camp macroniste. Depuis le début de la campagne des législatives anticipées, ce dernier est largement critiqué. critiqué par le Premier ministre démissionné, Gabriel Attal, prédisant qu’une augmentation du salaire minimum de 1 400 à 1 600 euros produirait « la destruction de 500 000 emplois ».
Gérald Darmanin, qui fera sa rentrée politique le 15 septembre 2024 à Tourcoing, souhaite que le thème de cette année soit la question socialeIl a également appelé les socialistes à « rompent avec la France Insoumise » pour « mettre sur la table des sujets de discussion ».