Les douleurs lombaires peuvent parfois cacher l’existence d’un cancer, notamment chez les femmes. Voici le signe qui pourrait vous alerter. Dans ce cas, il est impératif de consulter un médecin.
Qui n’a jamais eu mal au dos après une séance de sport ou une longue journée de travail ? Avec le développement massif du télétravail depuis la crise du Covid-19, il n’est pas rare de rester assis devant son ordinateur huit à neuf heures par jour. Et bien souvent, la posture adoptée n’est pas la bonne. Un dos courbé, affalé sur son bureau, tout concourt à terminer la journée épuisé par un mal de dos insupportable. Mais dans certains cas, ce mal de dos peut être bien plus grave.
En effet, si vous ressentez des douleurs persistantes au dos, il est préférable de consulter votre médecin généraliste au plus vite pour lever tout doute, surtout pour les femmes. D’autant plus si la douleur se situe dans le bas du dos. Dans certains cas, ces douleurs lombaires peuvent être le premier signe d’un cancer du col de l’utérus.
En France, 3 000 femmes sont touchées chaque année par le cancer du col de l’utérus. Et près de 1 000 d’entre elles en meurent chaque année. Heureusement, les douleurs lombaires ne sont pas le seul moyen de diagnostiquer un cancer du col de l’utérus, ou du moins, le seul signe avant-coureur qui peut vous alerter. En effet, il existe trois autres symptômes : des saignements vaginaux inhabituels, des douleurs lors des rapports sexuels ou un changement brutal des pertes vaginales. Si l’un de ces trois cas se présente, il est préférable de consulter un médecin pour vérifier une éventuelle anomalie.
Dans les colonnes du Sun, le Dr Radhika Vohra, médecin généraliste au Spire Gatwick Park Hospital, précise qu’« un frottis cervical permet de vérifier si votre col de l’utérus est infecté par le virus du papillome humain (HPV) ». En effet, le vaccin contre les papillomavirus humains prévient les infections, responsables de 90 % des cancers du col de l’utérus chez les femmes. « Le vaccin est recommandé à toutes les jeunes filles et également à tous les garçons âgés de 11 à 14 ans inclus », précise l’Assurance maladie.
« Si le VPH est détecté, les cellules recueillies lors du test seront examinées au microscope pour vérifier d’éventuels changements inhabituels dans leur apparence. Et si des changements anormaux sont détectés, des examens plus approfondis seront recommandés et un traitement pourra être nécessaire pour éliminer ces cellules », poursuit le médecin. C’est pourquoi des frottis réguliers peuvent être une première ligne de protection contre le cancer du col de l’utérus.