« le sentiment d’être dans un monde parallèle »
Alexandra Rosenfeld souffre d’une forme de thrombose considérée comme « rare » et a reçu de nombreux signalements qui l’ont plongée dans une terrible angoisse.
Depuis son hospitalisation en urgence le 17 juillet, Alexandra Rosenfeld a subi de multiples examens médicaux pour tenter de comprendre l’origine de sa thrombose et trouver un traitement adapté. Un parcours éprouvant, dont elle documente chaque nouvelle avancée sur son compte Instagram, entre stress, épuisement et résilience. Vendredi 16 août, l’ancienne reine de beauté confiait avoir l’impression d’évoluer « dans un monde parallèle ».
Alexandra Rosenfeld a expliqué dans un article avoir reçu un diagnostic plus précis de sa maladie : il s’agit du syndrome de Paget Schrötter. Une forme de thrombose veineuse profonde des membres supérieurs. C’est-à-dire que des caillots de sang se forment dans les veines profondes des bras de l’ancienne Miss, lui causant au quotidien des douleurs, des gonflements, des engourdissements et d’autres symptômes invalidants.
Suite à ce diagnostic, on lui a proposé plusieurs traitements, en plus de la prise d’anticoagulants et du port de bas de contention, dont l’insertion d’un stent (une sorte de ressort qui permet aux veines de rester quelque peu ouvertes) et une thromboectomie – une opération qui permet de retirer les caillots.
« J’ai une rage là-bas »
« Sauf qu’au final, d’après les témoignages que j’ai reçus, opérations, stents et autres, c’est un coup double, j’ai l’impression », écrit Alexandra Rosenfeld. « Il faut avoir le moral, poursuit-elle. Si on n’est pas très sportif, c’est bien, mais si on l’est, on va avoir mal toute sa vie. Je préfère avoir mal que d’arrêter de faire du sport. Je suis vraiment en colère en ce moment… »
Un sentiment de colère alimenté par l’errance médicale à laquelle elle a fait face pendant un mois avant d’avoir accès à un angiologue et à une IRM. « Je supporte des douleurs inutiles, car on ne voit rien : ils ne pensent tout simplement pas à vérifier mes veines », résume-t-elle, assurant que les thromboses ne sont « pas si rares » et qu’elles devraient être davantage prises en compte par les médecins.
La native de l’Hérault partage aussi toute son incrédulité face à la maladie : « Je fais du sport tous les jours depuis que je marche, je ne bois pas, je ne fume pas, je prends des compléments alimentaires depuis 15 ans pour toujours être en forme, j’ai même créé ma marque pour être sûre que tout soit propre, je me suis entourée des meilleurs professionnels, je mange bio, je devrais vivre 150 ans… »