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Le sénateur Joël Guerriau interrogé sur des recherches suspectes en ligne

Le scan du téléphone du sénateur a révélé des consultations en ligne sur le viol et la drogue. Joël Guerriau annonce son retrait du Sénat jusqu’à nouvel ordre.

« Drogues et viols », « Effets de l’ecstasy GHB »:Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de l’agresser sexuellement, a été interrogé mardi au tribunal de Paris. L’expertise du téléphone du sénateur d’Horizons a révélé des consultations en ligne concernant des viols et des drogues, dans la matinée et la soirée du 9 octobre. Cela s’est produit un peu plus d’un mois avant les faits dénoncés par Sandrine Josso.

La vingtaine de projets de recherche, dont « Point de vente GHB » Ou « Effets du GHB le lendemain »accroître les soupçons à son encontre, contrastant avec ses déclarations précédentes. « M. Guerriau réserve ses explications uniquement à la justice »Ses avocats Henri Carpentier et Marie Roumiantseva ont réagi auprès de l’AFP. Ils n’ont pas confirmé le contenu de son interrogatoire devant le juge d’instruction.

Joël Guerriau ne devrait plus siéger au Sénat « jusqu’à nouvel ordre »Ses proches ont aussitôt annoncé. Il devait rencontrer mercredi Gérard Larcher pour organiser son retour. Mais le président du Sénat a indiqué dans la matinée qu’il s’y opposait. Dans un communiqué, l’intéressé continue de nier les faits qui lui sont reprochés. Il déclare néanmoins se retirer du Sénat afin de ne pas être jugé. « pour préserver la sérénité ». « A la demande du président Larcher, je démissionne aujourd’hui de la vice-présidence de la commission des Affaires étrangères et de la Défense et me retire de la participation aux travaux parlementaires du Sénat. »a écrit le sénateur inculpé dans une déclaration, où il a déclaré « regretter le non-respect des grands principes de la République comme la présomption d’innocence. »

Le fléau de la soumission chimique

C’était la première fois qu’il était interrogé sur le fond depuis sa mise en examen le 17 novembre 2023. Mardi, l’ancien maire de Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique) a été interrogé pendant plusieurs heures sur cette affaire. Ce dernier a mis en lumière le fléau de la soumission chimique jusque dans les plus hautes sphères des élus politiques, a appris l’AFP de sources proches du dossier. Joël Guerriau, 66 ans et placé sous contrôle judiciaire, avait été suspendu dans la foulée de son parti Horizons et de son groupe parlementaire.

Le 14 novembre, Mme Josso, députée MoDem de Loire-Atlantique, s’est rendue au domicile parisien de sa « ami politique » Mme Josso, du même service, qui célébrait sa réélection. Seule invitée, elle est ressortie avec 388 ng/mL d’ecstasy dans le sang, selon les analyses toxicologiques. Une dose bien supérieure à la dose dite récréative. Ces analyses ont également démontré une absence de stupéfiants au cours des sept mois précédant cette soirée. Comment s’est-elle retrouvée, ce soir-là, avec autant d’ecstasy dans le sang ? Dans ce cas, l’absorption de drogue et ses effets délétères sur Mme Josso, qui souffre toujours de stress post-traumatique un an plus tard, ne semblent pas être discutés. Toute la question repose sur l’intention.

Analyses toxicologiques

Entendue en mars, la députée a déclaré aux magistrats qu’elle avait été encouragée à «boire vite» par son collègue. Il a adopté une « comportement étrange »éteignant et rallumant la lumière à plusieurs reprises, selon les informations obtenues par l’AFP. Joël Guerriau a expliqué, en garde à vue, avoir procédé à une « tour de magie ».

Prise de « sortes de décharges » dans le coeur, Sandrine Josso dit aussi avoir vu ce dernier « debout dans la cuisine » avec « un sac blanc à la main ». « Terrorisé »elle a commandé un taxi, sans qu’il y ait eu de contact physique avec son hôte. Ce soir-là, il n’avait pas de drogue dans le sang ni dans les urines, contrairement à ce qu’affirmait un certificat médical, qui était erroné.

En garde à vue en novembre, le sénateur avait fait valoir que des épreuves personnelles, notamment la mort de son chat et la maladie d’un proche, l’avaient poussé à obtenir une « euphorique » d’un autre sénateur pour sa propre consommation. Il a affirmé ne pas savoir que c’était de l’ecstasy. « Il y a une semaine, j’ai mis ce produit au fond d’un verre que je lui avais destiné. Finalement, je ne l’ai pas pris. (…) Il est possible qu’il y en ait eu au fond du verre que je lui ai servi. »il avait dit.

Il avait évoqué une probable « erreur de manipulation » des coupes de champagne pour Sandrine Josso et ne pas savoir « les conséquences de ce genre de produit ». « M. Guerriau veut nous faire croire qu’il prendrait un produit sans en connaître la composition ni le dosage, au risque de se mettre en danger ? »« Nous sommes très inquiets de la situation, mais nous sommes inquiets », a réagi mercredi l’avocat de la députée, Me Arnaud Godefroy. En avril, la députée, âgée de 49 ans, a été chargée par le gouvernement d’une mission de lutte contre la soumission chimique. Elle est également la marraine de l’association M’endors pas, fondée par la fille de Gisèle Pélicot.

Cammile Bussière

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