En juillet 2021, Stéphane Ravier écrivait dans un tweet que « l’immigration » tuait « la jeunesse de France », déclenchant une vive polémique. Les juges d’appel lui ont accordé le bénéfice du doute, estimant que le sénateur n’avait pas visé un « groupe suffisamment déterminé ».
La cour d’appel a confirmé mardi l’acquittement du sénateur de la Reconquête Stéphane Ravier, jugé pour diffamation raciale pour un tweet dans lequel il avait estimé que « L’immigration tue la jeunesse française ».
Le 11 juillet 2021, sur son commentaire : « Théo, 18 ans, assassiné par un Sénégalais hier à #ClayeSouilly. L’immigration tue la jeunesse française”.
Après les rapports de la Licra, de la Ligue des droits de l’Homme et de la Maison des Potes, toutes trois parties civiles, le parquet de Marseille a convoqué le sénateur devant le tribunal correctionnel de Marseille, estimant qu’il visait un groupe précis, pour savoir « les migrants ». Mais les juges d’appel ont estimé que le parquet l’avait fait « une extrapolation » propos tenus par Stéphane Ravier, qui avait utilisé le seul terme « immigration ».
« Les expressions « les immigrés tuent », « les migrants tuent » ou encore « les Sénégalais tuent » n’auraient laissé aucune place à l’interprétation »ont estimé les juges d’appel, selon qui une telle peine « ressemblerait sans équivoque à une stigmatisation directe d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance à un groupe ethnique, une nation, une race ou une religion spécifique ».
Mais, en utilisant le terme « immigration »le sénateur d’extrême droite ne visait pas un « groupe suffisamment déterminé », ont estimé les juges, lui accordant donc le bénéfice du doute. Le 7 juillet 2023, le tribunal correctionnel de Marseille faisait la même analyse, estimant que « le terme « immigration » ne faisait pas référence à un groupe spécifique de personnes, à une entité précise et circonscrite ». A la suite de cet acquittement, les demandes de dommages et intérêts des parties civiles ont été rejetées.
Stéphane Ravier a été condamné le 29 mai par le tribunal correctionnel de Marseille à six mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts, pour avoir fait embaucher son fils dans les services municipaux de la deuxième ville de France, alors qu’il était en tant que maire de secteur. Stéphane Ravier a fait appel de cette décision et sera rejugé à une date non encore fixée.
L'affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement national lève le voile sur le fonctionnement d'une organisation distincte entièrement consacrée à…
Avez-vous manqué les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes fait le point pour vous chaque soir.…
Elle dénonce un « une hypocrisie flagrante ». La députée britannique de Kent Rosie Duffield a claqué la porte du…
Testé positif au clostebol en mars mais sorti d'affaire - du moins le pensait-il - depuis son blanchiment par un…
Monstres : Qui est Dominique Dunne, assassinée à 22 ans, la fille du journaliste Dominick Dunne que l'on voit dans…
Puisqu’il n’y a rien de plus naturel, en réalité, que de voir un « BB » s’amuser au Parc, Bradley…