Déjà adopté à l’Assemblée nationale, le texte sur la régulation du marché des meublés de tourisme comme Airbnb a été adopté mardi 21 mai au Sénat, dans des termes légèrement différents, ce qui légitimera un passage en commission paritaire. Parmi les mesures votées : la réduction de la niche fiscale Airbnb.
Une niche fiscale Airbnb légèrement réduite par le Sénat
Comme le rappelleAFPle texte voté à l’Assemblée nationale proposait de réduire le taux de réduction sur les revenus des locations de meublés de tourisme à 30% – contre 71% ou 50% actuellement – à l’exception des zones rurales « très clairsemé ».
Malgré les appels de la gauche à » aller plus loin « le Sénat a légèrement atténué cette évolution : le taux de 30 % a été approuvé mais une réduction plus favorable de 50 % a été retenue pour les seuls logements meublés. « classifié »Pour « encourager le classement »parfois chers, de ces hébergements touristiques.
« Restaurer l’équité »
« Il est de notre responsabilité de permettre aux Français de se loger dans les zones les plus touristiques » avait plaidé avant le vote le ministre du Logement, Guillaume Kasbarian, en faveur de la plupart des mesures visant à « rétablir l’équité ».
De nombreux élus, en bord de mer ou dans les grandes villes, s’alarment en effet de la pénurie de logements sur leurs territoires et ciblent l’explosion du nombre d’Airbnb, favorisée notamment par une fiscalité très avantageuse.
Ancien adjoint au Logement à la mairie de Paris, le sénateur communiste Ian Brossat a appelé à la sortie « une absurdité qui fait qu’aujourd’hui, un propriétaire paie plus d’impôts s’il loue son logement à un salarié à l’année que s’il loue son logement à des touristes ».