Le secteur de la restauration et de l’hôtellerie à la recherche de près de 200 000 employés
Le secteur de la restauration et de l’hôtellerie est toujours sous pression. Selon le président du syndicat patronal Umih, Therry Marx, près de 200 000 postes restent à pourvoir. Cette pénurie de main d’œuvre pourrait avoir un impact important sur le secteur, notamment à Paris, à l’approche des Jeux olympiques.
S’exprimant le matin de Infos France, Lundi 1er avril, la présidente du syndicat patronal de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), Therry Marx, a alerté sur la pénurie de main d’œuvre qui touche le secteur de la restauration et de l’hôtellerie. l’hôtellerie en France. « La France entière est dans le besoin »il a dit.
Et la pression semble s’accentuer à l’approche des Jeux Olympiques. « Nous serons en tension, même à Paris. D’habitude, on est un peu moins tendu car le marché est un peu plus faible en juillet et août, c’est normal dans une ville comme Paris et d’autres grandes villes. Mais globalement, pour la période des Jeux, il nous manque encore du personnel. prévient le chef étoilé.
En termes de chiffres, il estime que« il nous reste encore 200 000 postes à pourvoir sur toute la France », surtout saisonnier. « Aujourd’hui, c’est toute la France qui manque, donc on imagine que Paris c’est la même chose ».
Les principaux freins au recrutement dans l’hôtellerie-restauration
Evoquant les raisons d’une telle pénurie, l’orateur place « le problème du logement saisonnier » comme principal obstacle au recrutement saisonnier, avec « déclin démographique » Et « fiscalité du travail ». Il explique qu’en matière de rémunération, il ne trouve aucun défaut, précisant que le secteur « fait partie des métiers pour lesquels les salaires ont été augmentés de 16 % ». En gros, il voit « un problème structurel lié à la fiscalité du travail ».
« Pour un petit patron de café, 100 000 euros de chiffre d’affaires, il lui reste 2 000 euros à la fin du mois (…) Quelqu’un qui va rejoindre notre métier, pourquoi lui reste-t-il 1 400 euros ? (…) On peut lui expliquer que c’est la solidarité nationale et que ça marche comme ça, mais aujourd’hui, ça ne lui permet pas de trouver un logement, ça ne lui permet pas de mobilité, et le 10 du mois, il est en l’ouvert, « » déplore Terry Marx.
C’est pourquoi » la personne qui travaille souhaite percevoir son salaire brut afin de pouvoir jouir de son salaire brut et ne plus dépendre d’un employeur », il explique encore. Il rappelle enfin que cette problématique ne concerne pas uniquement les métiers de l’hôtellerie-restauration, mais tous les métiers. « Ce qui veut dire que nous avons un problème structurel et non conjoncturel », il croit.