Le secret de longévité de la doyenne de l’humanité

Sœur Inah Canabarro Lucas, 116 ans, est la nouvelle doyenne de l’humanité. Cette Brésilienne succède à la Japonaise Tomiko Itooka, morte le 29 décembre 2024.

Il semblerait que la vie religieuse ait de grandes vertus ! Après la mort de la Japonaise Tomiko Itooka le 29 décembre dernier à l’âge de 116 ans, c’est au tour d’une Brésilienne, sœur Inah Canabarro Lucas, elle aussi âgée de 116 ans, de devenir la nouvelle doyenne de l’humanité, ainsi que l’a annoncé l’organisation Longeviquest, qui répertorie les personnes les plus âgées dans le monde. Une information confirmée par le Gerontology Research Group, un groupe de recherche spécialisé dans les questions de gérontologie.

Née en 1908 à São Francisco de Assis, au sud du Brésil, en 1908, sœur Inah était une petite fille si chétive que son entourage n’était pas certain qu’elle atteigne un jour l’âge adulte. C’est dire si on a de l’humour, Là-Haut… C’est en Uruguay qu’elle fait son entrée dans la vie religieuse, dans une congrégation de sœurs thérésiennes, avant de rentrer au Brésil où elle exerce comme enseignante durant de nombreuses années. 

“Mon secret, c’est de prier”

D’après Longeviquest, en 2018, à l’occasion de son cent-dixième anniversaire, la supercentenaire a reçu une bénédiction apostolique du pape François. Un sacré cadeau ! La religieuse, qui est une passionnée de Dieu… et de football (c’est une fervente supportrice du SC Internacional), est décrite par ses proches comme une femme de foi et d’une grande générosité. Elle vit aujourd’hui à Porto Alegre dans une maison de retraite près de la maison provinciale de sa congrégation. Et elle a un secret de jouvence bien à elle qu’elle avait confié au journal espagnol ACI Prensa à l’occasion de ses 115 ans : « Mon secret, mon grand secret, c’est de prier. Je prie le rosaire chaque jour pour tous les peuples du monde ». 

On se rappelle sœur André, une religieuse française qui avait été la doyenne de l’humanité jusqu’à sa mort survenue à l’âge de 118 ans. On se le demande : une vie tournée vers les autres ne serait-elle pas la clef de la longévité ?