Nicki Minaj, qui n’a visiblement pas caché sa colère envers la Constabulary royale néerlandaise (police militaire royale, NDLR) et les a même accusés d’avoir saboté intentionnellement son concert, a rapidement attiré la curiosité de nombreux médias. Une démarche qui n’a pas plu à la police néerlandaise, qui a été obligée de répondre toute la nuit à la presse américaine pour savoir comment cette histoire se terminerait, comme le rapporte le 7/7. « Je pense que nous avons reçu jusqu’à deux cents appels internationaux», a déclaré le porte-parole, le major Robert van Kapel, qui a reçu des appels jusqu’à l’aube, bien que le chanteur ait été libéré samedi soir, ce que la police a annoncé sur ses réseaux sociaux.
Pour la gendarmerie, l’arrestation du chanteur est on ne peut plus justifiée. « Nous arrêtons régulièrement les personnes ayant des drogues douces dans leurs bagages », explique la police, qui souligne que le site Internet de l’aéroport indique clairement l’interdiction d’exporter des drogues douces. « Le doute n’est pas permis lors de la recherche d’informations. Il est communiqué suffisamment clairement», déplore le porte-parole.
La police d’État a donc déclaré qu’elle n’avait pas mal fait son travail. « Nous avons une mission de contrôle et nous l’avons accomplie. S’il y a des indices, nous pouvons procéder à l’examen des bagages», a réagi la police à l’accusation du chanteur de fouille injustifiée. La police a également réagi à l’accusation d’avoir retardé délibérément l’arrivée de Nicki Minaj à son concert. « Nous ne commentons pas ces insinuations», a sobrement conclu la police.