Des millions de salariés en France bénéficieront d’une prime salariale cet été. Pour certains, il est même augmenté.
Les vacances d’été approchent à grands pas et avec elles leur lot de dépenses. Le coût est encore plus difficile à supporter pour les personnes à faibles revenus. Il en va de même pour ceux qui ont des enfants à charge. Hébergement, courses, transports… Tout coûte cher et un coup de main est souvent plus que bienvenu.
Heureusement, des millions de travailleurs pourront bénéficier d’une augmentation salariale significative cette année. De quoi reconstituer leur budget pour cet été. D’autres peuvent même utiliser cet argent pour couvrir les dépenses traditionnelles de fin d’année qui surviennent dès la rentrée scolaire, comme les fournitures scolaires, les fêtes de fin d’année, ou encore les factures de gaz et d’électricité. qui sont susceptibles d’augmenter en raison des températures plus fraîches.
La prime dont bénéficieront bientôt des millions de salariés est la prime de vacances. Cette prime, versée par l’employeur à ses salariés lorsqu’ils partent en vacances d’été, n’est pas prévue par le Code du travail. Toutefois, elle peut être fixée par une convention collective, un accord d’entreprise, une décision unilatérale de l’employeur ou encore le contrat de travail. Si la prime de vacances n’est pas obligatoire pour les entreprises, elle devient obligatoire lorsqu’elle est prévue par l’un de ces dispositifs.
Cette année, la prime de vacances sera plus élevée pour des millions de salariés. En effet, les travailleurs ayant bénéficié d’une augmentation de salaire en 2024 verront leur prime de vacances, souvent calculée à partir du salaire, augmenter automatiquement. L’augmentation ne sera pas vertigineuse mais équivalente à l’augmentation de salaire accordée, à moins que l’entreprise ne décide d’égaler la prime.
Le montant de la prime de congés varie en fonction des conventions collectives des salariés. Par exemple, dans l’accord Syntec, qui regroupe de nombreuses professions en France, le montant versé aux salariés équivaut à 10 % du montant global de l’indemnité de congés payés dans l’entreprise. Dans le BTP, le calcul est plus complexe : la prime correspond à 30 % de l’indemnité versée pour 24 jours de congés payés. Concrètement, pour un salarié payé 2000 euros net par mois, la prime s’élèvera à environ 880 euros.
Attention, il ne faut pas confondre prime de congés et indemnité de congés payés. Cette dernière est destinée à compenser la perte de salaire subie par le salarié lorsqu’il prend son congé payé, afin qu’il perçoive son salaire habituel. La prime de congés, quant à elle, peut être versée en complément de l’indemnité de congés payés. Il se distingue également des chèques vacances attribués par certaines entreprises, qui sont des titres de paiement permettant de financer des dépenses liées aux vacances.