le sacré coup de gueule de Roberto De Zerbi
Durement battu par le Paris Saint-Germain il y a une semaine (0-3), l’Olympique de Marseille le devait à ses supporters sur le terrain nantais. Ça tombe bien, les hommes de Roberto De Zerbi sont plus à l’aise à l’extérieur (4 victoires en 5 matches avant ce soir) qu’à domicile (1 victoire en 4 matches). Après la victoire du PSG contre Lens (1-0) et la défaite de Monaco contre Angers (0-1), Marseille avait d’autant plus l’opportunité de remonter à la deuxième place du classement en cas de bon résultat dans la Loire. -Atlantique.
L’OM est 2ème
Une mission réussie des Phocéens (2-1), mais c’était brouillon ! A part le feu follet Rowe sur son aile gauche et quelques accélérations de Greenwood en début de match, on s’est vraiment ennuyé à la Beaujoire. Côté olympien, les prestations très moyennes de Rabiot et surtout de Kondogbia, fautif sur l’égalisation nantaise, ont même redonné espoir au FCN alors que les Canaris n’ont quasiment jamais su créer de danger. Heureusement pour l’OM, une passe décisive de Rowe pour Maupay (24e) et un festival de Greenwood à l’heure de jeu ramènent les trois points.
Dominateur, mais pas tranchant, cet OM n’a pas forcément envoyé un message rassurant après l’humiliation subie la semaine dernière. En témoignent les changements très défensifs de RDZ (entrées de Cornelius et Brassier) à 20 minutes du terme. Mais il s’en contentera, alors que Kadewere se demande encore comment il a pu rater son face-à-face avec Rulli à la 67e minute. D’ailleurs, l’entraîneur italien a profité d’une question sur la nécessité désormais pour ses joueurs de briller à domicile pour apporter une petite précision. Conscient des critiques que reçoit son équipe, RDZ n’a pas haussé le ton, mais il a poussé un petit coup de gueule pour faire passer son message.
RDZ tape du poing sur la table
« Je veux être clair. Je pense que mes joueurs sont pour la plupart nouveaux dans ce club. Quand ils sont venus à Marseille, ils étaient très contents. Ils savaient ce qui les attendait. Moi-même, je suis très heureux d’être venu à Marseille, je me sens très bien ici, dans cette ville. Il ne faut pas oublier que nous essayons de construire une nouvelle équipe, une équipe forte. Nous étions huitièmes au classement à la fin de la saison dernière, nous avons baissé les salaires des joueurs de 20 millions. Ce n’est pas quelque chose de parfait, surtout au Vélodrome, mais c’est quelque chose qui nous touche beaucoup. Nous aimerions avoir plus de continuité à la maison. Cette défaite face au PSG a été très dure, physiquement aussi. Vous n’imaginez pas à quel point les joueurs ont souffert, c’était une semaine difficile. Il faut savoir. Soit on décide de construire, soit on s’arrête à « un match gagné et Greenwood est le meilleur du monde et à la prochaine défaite, il ne vaut rien ». Nous savons que nous devons nous améliorer. Nous ne sommes pas au niveau que je souhaiterais. Ce soir, nous n’avons eu que 40 minutes de bon jeu, mais ce n’est pas encore tout.», a-t-il déclaré, avant de conclure.
« Même si le Vélodrome a besoin de plus de résultats, de plus de personnalité, il ne faut pas oublier qu’on est deuxième ce soir, qu’on a 20 points en 10 matches, qu’on est la deuxième meilleure attaque, qu’on a le deuxième meilleur buteur du championnat (Greenwood ). Je m’adresse aux Marseillais, je veux dire que mon équipe est composée de bonnes personnes, qui ont des valeurs humaines. Ils ont souffert toute la semaine après cette défaite. La construction prend du temps, il faudra réussir à surmonter ces obstacles, cela impliquera parfois des défaites. Pour certains joueurs, cela dépassera leurs limites. Mais je tiens à souligner le très haut niveau de cette équipe. Nous voulons que les supporters soient heureux. Évidemment, cela nous attriste de voir les supporters mécontents. On sait qu’il y a des gens qui ont quitté les tribunes à la mi-temps contre le PSG, ce n’est pas quelque chose qu’on ne veut pas. Mais il ne faut pas oublier que cet OM est né il y a deux mois, nous sommes deuxièmes. L’année dernière, nous étions huitièmes, ce sont des faits« .
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– MISE À JOUR